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Lifestyle - This is America

Barbie fait un tabac, au grand dam des féministes 

Barbie est depuis quelques semaines « The Talk of The Town ». Non pas la célèbre poupée en plastique aux jambes interminables, mais son incarnation sur grand écran.

Barbie fait un tabac, au grand dam des féministes 

Barbie (Margot Robbie) et Ken (Ryan Gosling) à l'affiche (en rose) du film. Photo tirée du compte Twitter Barbie Movie

Le film Barbie, qui vient de sortir en salle aux États-Unis, n’arrête pas de faire parler de lui, même au Liban, où la date de sortie a été reportée pour des raisons obscures. Cette production américano-britannique, écrite et réalisée par Greta Gerwig, est directement inspirée de la poupée éponyme créée par la société Mattel. C’est la première réalisation cinématographique avec de vrais acteurs, issue de l'univers de la poupée, après plusieurs longs métrages et séries télévisées d'animation.

L’histoire suit cette Barbie campée par Margot Robbie vivant dans le monde parfait de Barbie Land et qui commence, petit à petit, à développer les pensées et les caractéristiques d'un être humain. Elle s’embarque donc pour le vrai monde, accompagnée par son éternel amoureux Ken, interprété par Ryan Gosling. Le public a très vite accroché et les critiques depuis la sortie sont élogieuses, notamment pour la mise en scène de Gerwig et les décors avec une attention particulière pour la performance des interprètes entrant dans la peau de figurines.

L’effet Barbie

Petit retour en arrière sur le phénomène Barbie très controversé dès sa création en 1959 par la firme de jouets Mattel. « Barbie était tout ce que nous ne voulions pas être... Tout ce à quoi le mouvement féministe essayait d'échapper ». C’est ce qu’avait déclaré, en 2018, la grande prêtresse du Mouvement de libération des femmes (MLF), Gloria Steinem, dans un documentaire intitulé Tiny Shoulders: Rethinking Barbie. Et d’abord la minceur irréaliste, voire dangereuse, de la poupée originale, qui ne correspondait pas du tout aux mensurations d’une jeune femme réelle, et qui avait provoqué l’ire des parents et des éducateurs. Les choses ne se sont pas arrangées lorsque la panoplie de Barbie a proposé… une balance de salle de bain pour surveiller son poids, accompagnée d’un livret disant : « Comment perdre du poids ?  Ne mangez pas ! ». En outre, cette balance miniature était bloquée à 50 kilos alors qu'une femme moyenne pouvait peser plus. C’en était trop pour le public adulte.

Pour rectifier le tir, Mattel avait pris la poupée vamp dans une autre direction, la plaçant alors dans un univers professionnel. C’est ainsi que l’on a retrouvé Barbie en avocate, en PDG, en médecin et, en 1965, revêtue d’une tenue d’astronaute, bien avant que Neil Armstrong ait marché sur la lune en 1969. Mais toujours séduisante, d’une élégance suprême et sans jamais l’extraire de sa vie en rose, couleur dominante du film de 114 minutes qui lui est dédié.

Selon le synopsis du film, dans un premier temps, on a mélangé la mythologie Mattel avec le monde réel, soulignant de manière satirique le climat dans lequel d’autres poupées nommées Betsy Wetsy, Tiny Tears et Chatty Cathy étaient utilisées pour endoctriner les filles dans le rôle de la maternité. Puis est arrivée Barbie, élancée à souhait qui se présente en maillot de bain rayé ajusté, déroulant selon le site Salon : « Une vie passionnante à une époque où une femme ne pouvait même pas obtenir une carte de crédit à son nom pour acheter une maison ou une voiture, sans un père ou un mari cosignataire. La révolutionnaire Barbie offrait donc une existence plus excitante remplie de possibilités. Elle était mannequin adolescente, créatrice de mode, infirmière, ballerine, chanteuse, diplômée d'université, astronaute et petite fille ambitieuse. »

Bienvenue à Barbiland. Photo tirée du compte Twitter Barbie Movie

La vie en rose

Chaque petite fille en avait une collection. La sélection était grande car l'inventrice de Barbie, Ruth Handler, qui avait été victime d'antisémitisme, avait par la suite créé des poupées de couleur dans les années 60, époque des émeutes raciales aux États-Unis. En toutes circonstances, Barbie était donc omniprésente comme l’a si bien dit récemment l’éditorialiste du New York Times Andi Zeisler : « Barbie est cette chose enfantine qu’aucun de nous ne peut ranger, car depuis qu’elle existe elle n’a jamais été une enfant. Au contraire, elle a été un symbole, un paratonnerre, une cible et surtout un miroir. Cependant, ce que nous ressentons pour Barbie à un moment donné en dit beaucoup plus sur nous que sur Barbie ». Ce miroir dévoile, entre autres, la nécessité de voir tout en rose. Une vision que le film est loin d’avoir occultée. Toutes les scènes, les décors et les costumes sont, sans exception, dans cette tonalité. Le site internet movieweb rapporte : « La production du film Barbie a nécessité une quantité énorme de peinture rose. Au point que Rosco, l'un des principaux fournisseurs de peinture dans l'industrie cinématographique, a dû fournir tout son stock disponible. »

Dans une interview au magazine Architectural Digest, Sarah Greenwood, cheffe décoratrice, mentionne que l'objectif était d'évoquer un sentiment nostalgique. Au Los Angeles Times la vice-présidente de Rosco, Lauren Proud, avait même confié avoir épuisé tout le stock de peinture de la compagnie. Cependant, Rosco a réussi à répondre aux exigences de la production en fournissant tout ce qu'elle pouvait ». Toujours est-il que le premier week-end de la sortie du film, les producteurs enregistraient une recette de 156 millions de dollars.

Le film Barbie, qui vient de sortir en salle aux États-Unis, n’arrête pas de faire parler de lui, même au Liban, où la date de sortie a été reportée pour des raisons obscures. Cette production américano-britannique, écrite et réalisée par Greta Gerwig, est directement inspirée de la poupée éponyme créée par la société Mattel. C’est la première réalisation...

commentaires (9)

Les féministes enragent et les républicains ultra aussi, c'est comique !!!

Pandora

08 h 51, le 31 juillet 2023

Tous les commentaires

Commentaires (9)

  • Les féministes enragent et les républicains ultra aussi, c'est comique !!!

    Pandora

    08 h 51, le 31 juillet 2023

  • Selon certaines sources, le film Barbie ne sera autorise par la censure que dans une version de la Barbie tchadorisee. Il parait meme que certains hommes de religion ont exige que Ken aussi soit tchadorise..... ?????

    Michel Trad

    19 h 54, le 30 juillet 2023

  • INTERESSANT ....https://www.kla.tv/26684

    aliosha

    18 h 51, le 30 juillet 2023

  • A propos des féministes : c’est l’alter ego des intégristes islamistes intolérantes. Ces derniers rejettent sur les dames leurs complexes et attractions charnelles à la vue d’une peau féminine. Donc ils imposent le tchador pour éviter qu’ils ne soient tentés !!!! Idem pour les féministes. Au lieu de travailler sur elles-mêmes et ne pas tomber dans les pièges stéréotypés du genre : être une femme comme barbie , top model… comme elles disent que c’est une idée machiste etc… au lieu de saouler la planète, elles n’ont qu’à être elles-mêmes et ne pas tomber dans ces modèles de régimes alimentaires pour être top model genre barbie. Sans aller empêcher les autres d’aimer un film (?aussi débile soit-il) comme barbie… elles sont saoulantes par leurs excès et dictatures. Sachant qu’il existe une cause pour défendre les femmes et leurs droits. 100% d’accord. Mais sans empiéter sur la liberté de vie des autres femmes et hommes. Les LGBTQ , les féministes radicales , les écolos intégristes radicaux…c’est une nouvelle forme de dictature des minorités envers la majorité des êtres humains

    LE FRANCOPHONE

    14 h 15, le 30 juillet 2023

  • Comme on dit en anglais : Passing by…. Rappel : SYRIENS , Taux de natalité en Syrie 2023 : 22‰, Taux de natalité Syriens au Liban 2023 30 ‰ (! ? ) LIBANAIS : TAUX DE NATALITÉ AU LIBAN 16 ‰ - ET EN BAISSE - Coïncidence avec votre article LA C’EST : THANK YOU AMERICA….

    aliosha

    11 h 58, le 30 juillet 2023

  • Eh oui. Le succès de ce film est un message de plus adressé á tous les féministes et aux proseletystes lgbt+ qu'il y a un modèle social dominant hetero, pérenne et attrayant. C'est vrai qu'il y a des abus vis à vis des femmes et des lgbt+ mais il y a également des abus des féministes , des lgbt+ et de leurs lobbys politiques et mediatiques vis à vis de la majorité sociale y compris á l'egard des femmes.

    Moi

    10 h 59, le 30 juillet 2023

  • Je ne comprends pas cet engouement. Le film est ridicule. A part quelques bonnes trouvailles assez drôles, on s’y ennuie ferme.

    SALEH KAYALI Zeina

    01 h 03, le 30 juillet 2023

  • A regarder absolument par nos barbus d'iran, ca leur changera les idées du noir et leur fera du grand bien

    Aboumatta

    00 h 54, le 30 juillet 2023

  • Bon au final, la barbie est revenue dans le monde des poupées?? Son escapade dans le film vers le monde réel? Alors ? Ca ne lui a pas plu ? Elle aurait dû visiter certains pays de nos contrées où le noir tchador est de rigueur côté vestimentaire . Un peu de rose et surtout de joie de vivre (hommes et femmes) ne leur fera pas de mal. Elle pourra leur apprendre à rire, chanter, danser etc...

    LE FRANCOPHONE

    00 h 48, le 30 juillet 2023

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