
Cristiano Ronaldo lors de sa présentation après sa signature à al-Nassr en janvier dernier. Photo d’archives AFP
Voilà un coup d’arrêt que l’on n’avait pas vu venir. Tout comme les dirigeants d’al-Nassr, qui avaient pourtant connaissance de cette possible sanction depuis octobre 2021. Selon les informations de plusieurs médias britanniques, notamment The Mirror et CBS, le club de Riyad a été informé par la FIFA qu’il n’aurait plus le droit d’enregistrer des nouvelles recrues pour une durée de trois périodes de transferts.
Une menace devenue réalité dans la foulée d’une décision du Tribunal arbitral du sport (TAS) en faveur du club anglais, qui a fini par obtenir gain de cause devant la justice après plusieurs années de litige.
Une histoire de « bonus »
La querelle en question réside dans les arcanes de l’accord conclu entre al-Nassr et les « Foxes », récemment relégués en deuxième division, pour le transfert d’Ahmed Musa à l’été 2018. Le transfert du milieu de terrain nigérian s’était alors réglé aux alentours des 18 millions de dollars, mais le club saoudien aurait depuis omis de verser des sommes complémentaires, appelées » bonus » et estimées à 510 000 dollars, à leurs homologues britanniques.
De quoi freiner brusquement la frénésie estivale du club de Riyad qui, à l’image de ses concurrents en Saudi Pro League, avait réalisé de gros coups sur le marché des transferts, en enrôlant notamment le milieu de terrain croate Marcelo Brozovic en provenance de l’Inter Milan contre 20 millions de dollars.
Pour construire un effectif digne de sa nouvelle tête de gondole arrivée en décembre dernier, un certain Cristiano Ronaldo, le deuxième du dernier championnat saoudien était en passe d’enrôler d’autres grands noms évoluant dans les grosses écuries européennes.
En cas d’entrée en vigueur, cela nuirait, entre autres, aux recrutements de Hakim Ziyech en provenance de Chelsea, de Domenico Berardi de Sassuolo ou encore de Seko Fofana du RC Lens, avec qui les négociations sont en très bonne voie.
Cette sanction de la FIFA pourrait toutefois être levée si les dirigeants saoudiens se résolvaient à régler rapidement le manque à gagner de Leicester. Chose dont devrait rapidement s’enquérir les dirigeants saoudiens qui n’ont pas l’air de paniquer outre mesure, puisqu’ils se sont déclarés confiants pour faire lever cette sanction.
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