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Culture - Etats-Unis

Pour marquer le centenaire du "Prophète", une statue en hommage à Khalil Gebran à New York

Le sculpteur Rudy Rahmé, originaire de Bécharré, a été chargé de réaliser la statue. 

Pour marquer le centenaire du

L'illustration "La main de Dieu" sur la couverture d'une ancienne édition du Prophète de Khalil Gibran. Photo libre de droits

Quelques mois après l’exposition "Khalil Gibran revient à New York 100 ans après", organisée au Palais de verre à New York, l'auteur libanais mondialement connu du "Prophète", va une nouvelle fois être mis à l'honneur dans la grande ville américaine, cette fois avec une sculpture inspirée de son oeuvre.  

Cette initiative, lancée par le "Kahlil Gibran Collective", une plateforme en ligne "dédiée à la vie et l'oeuvre" de l'écrivain et illustrateur originaire de Bécharré, au Liban-Nord, vise à marquer le centenaire de la publication du Prophète, l'ouvrage le plus célèbre de Khalil Gebran, selon une vidéo publiée sur le site. "Le Prophète" est un recueil d'une vingtaine de fables poétiques en prose écrit en anglais.

Il s'agira de la "première statue" en hommage à l'écrivain à New York, ville dans laquelle il a vécu de 1912 jusqu'à sa mort en 1931. Dans un entretien à Arab News, le directeur du collectif, Glen Kalem-Habib, souligne l'ironie de l'absence, jusqu'à ce jour, d'un monument commémorant le poète dans la ville dans laquelle il a vécu et est décédé, alors même qu'il en existe déjà à Boston et Washington. 

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Cette sculpture prendra place dans le jardin de l'église St. Mark's dans le quartier de Bowery, qui se trouve à proximité de l'ancien appartement de Khalil Gibran, aujourd'hui détruit. Cet emplacement revêt une signification particulière, car c'est là qu'aurait eu lieu la première lecture publique du "Prophète" en 1923.

Plutôt que d'opter pour un buste traditionnel de l'auteur, le monument s'inspirera d'un dessin de Gibran lui-même, intitulé "La main de Dieu", qui ornait la couverture de la publication originale du "Prophète" et montre une main ouverte, d'où partent des flammes et des corps levant les bras. Un cèdre sera planté dans le jardin à côté de la statue. L’artiste libanais Rudy Rahmé, lui aussi originaire de Bécharré, a été chargé de donner vie à la sculpture. Celle-ci sera inaugurée lors d'un week-end d'événements organisés entre le 21 et le 23 septembre, à l'occasion du centenaire de la publication du "Prophète". Plusieurs événements, dont un séminaire sur le campus new-yorkais de l'Université libano-américaine, devraient se dérouler au même moment. 


Quelques mois après l’exposition "Khalil Gibran revient à New York 100 ans après", organisée au Palais de verre à New York, l'auteur libanais mondialement connu du "Prophète", va une nouvelle fois être mis à l'honneur dans la grande ville américaine, cette fois avec une sculpture inspirée de son oeuvre.  Cette initiative, lancée par le "Kahlil Gibran Collective", une plateforme...
commentaires (2)

J'ai visité le musée à Bcharré, et j'ai lu quelques textes de cet auteur. C'est un écrivain du courant "symbolisme" et du "mahjar" (https://fr.wikipedia.org/wiki/Mahjar). Personnelement je n'aime pas trop cet écrivain, dans mon opinion, je suis désolé, ce n'est pas un grand écrivain, mais je dois nuancer car le courant "symbolisme" aussi en France ou Belgique n'est pas facile à lire, de nos jours. Aussi le musée à Bcharré c'est à coté du obelisk ou pyramide phénicien. Cela c'est bien sur inoubliable et un grand monument du Liban et même de l'humanité, l'obelisk phénicien de Bcharré c''est phénomenal impressionant. Dans mon opinion, il vaut mieux fermer le musée Khalil Gebran et bouger ou transporter ce musée vers Beyrouth et on peut faire une statue en hommage de l'écrivain à Beyrouth. Il vaut mieux faire une exposition des phéniciens ou gens maronites de Bcharré à Bcharré comme par exemple "in situ" les trésors phéniciens ou les "mummies" mediévals; et l'histoire byzantine ou maronite de Bcharré, par exemple les mummies qu'on a trouvé dans les caves dans les montagnes de Bcharré et qui se trouvent mnt dans le musée national deBeyrouth, pendant qu'il vaut mieux les garder à Bcharré. Ce n'est pas très logique de faire un musée Khalil Gebran à Bcharré quand à lui l'écrivain ne se plaint dans son oeuvre avec son anti-cléricalisme et avec critiques contre Bcharré.

Stes David

19 h 36, le 28 juin 2023

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Commentaires (2)

  • J'ai visité le musée à Bcharré, et j'ai lu quelques textes de cet auteur. C'est un écrivain du courant "symbolisme" et du "mahjar" (https://fr.wikipedia.org/wiki/Mahjar). Personnelement je n'aime pas trop cet écrivain, dans mon opinion, je suis désolé, ce n'est pas un grand écrivain, mais je dois nuancer car le courant "symbolisme" aussi en France ou Belgique n'est pas facile à lire, de nos jours. Aussi le musée à Bcharré c'est à coté du obelisk ou pyramide phénicien. Cela c'est bien sur inoubliable et un grand monument du Liban et même de l'humanité, l'obelisk phénicien de Bcharré c''est phénomenal impressionant. Dans mon opinion, il vaut mieux fermer le musée Khalil Gebran et bouger ou transporter ce musée vers Beyrouth et on peut faire une statue en hommage de l'écrivain à Beyrouth. Il vaut mieux faire une exposition des phéniciens ou gens maronites de Bcharré à Bcharré comme par exemple "in situ" les trésors phéniciens ou les "mummies" mediévals; et l'histoire byzantine ou maronite de Bcharré, par exemple les mummies qu'on a trouvé dans les caves dans les montagnes de Bcharré et qui se trouvent mnt dans le musée national deBeyrouth, pendant qu'il vaut mieux les garder à Bcharré. Ce n'est pas très logique de faire un musée Khalil Gebran à Bcharré quand à lui l'écrivain ne se plaint dans son oeuvre avec son anti-cléricalisme et avec critiques contre Bcharré.

    Stes David

    19 h 36, le 28 juin 2023

  • Très bonne nouvelle.

    Wlek Sanferlou

    14 h 21, le 28 juin 2023

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