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Économie - Restauration

À Gemmayzé, rue Pasteur, bienvenue chez Mon maki à moi

À Gemmayzé, rue Pasteur, bienvenue chez Mon maki à moi

Pour un repas à Mon maki à moi, il faut compter entre 35 et 45 dollars. Photo DR

Une ambiance cosy, des plats frais et innovants d’origine japonaise et désormais une nouvelle enseigne à Gemmayzé pour un investissement d’environ 300 000 dollars. Bienvenue chez Mon maki à moi, qui, après Byblos et Dbayé (Metn), ouvre son troisième restaurant au Liban au cœur de la capitale.

« Cela faisait quatre ans que je voulais ouvrir à Beyrouth », explique Nada Aad, fondatrice et gérante, « mais nous avons repoussé l’ouverture avec la crise, tout en sachant que nous allions relever le défi ». Ce nouveau restaurant dans le quartier, au rebond économique flagrant depuis plusieurs mois, a ouvert il y a deux mois environ et la clientèle est au rendez-vous. « Beaucoup de nos clients connaissent la marque, mais ne venaient pas souvent en raison de nos localisations… Les Beyrouthins ne quittent pas beaucoup leur ville, à l’exception du week-end. »

Nada Aad, elle, est originaire de Byblos, là où tout a commencé, en avril 2011, lorsqu’elle a lancé son projet de restaurant. « En tant que femme, déjà, j’ai eu du mal à trouver des financements. Il m’a fallu emprunter 300 000 dollars pour ouvrir le premier restaurant, puis près d’un million de dollars pour celui de Dbayé. Mais une fois que nous les avons obtenus et que nous avons prouvé notre succès, les banques nous ont soutenus. »

Munie d’un bagage financier, Nada Aad a réussi à obtenir des prêts bancaires à l’époque pour lancer son concept sans investisseurs privés. « J’ai commencé en-dessous de zéro! » dit-elle en rigolant. Grâce notamment à un coup de pouce de sa sœur, qui a une formation en marketing, et de son frère, qui a œuvré comme consultant stratégique, la restauratrice n’en démord pas.

Vers l’Égypte et l’Arabie saoudite
Mais l’idée était de dépasser le restaurant simple. « J’ai créé une expérience qui dépasse le simple repas. L’ambiance des lieux rappelle la nature. À Byblos et à Dbayé, il y a un mur végétal, et partout des couleurs neutres comme le blanc marbré ou la couleur du bois naturel », qui lui rappellent son enfance en tant que scout et son amour de la nature. Soucieuse que l’ambiance ne prédomine pas sur la gastronomie, Nada Aad a misé sur une cuisine ouverte, avec les chefs qui préparent les produits devant les clients.

À Gemmayzé cependant, « l’expérience est améliorée, avec un véritable bar dans le restaurant et des cocktails préparés spécialement pour se marier à la carte. Le tout, en promouvant nos vins libanais évidemment ». « Nous avons également des créations maison et je surveille le processus créatif des menus, tout en veillant à responsabiliser mon équipe, majoritairement féminine ». Pour un repas à Mon maki à Moi, il faut compter entre 35 et 45 dollars.

La fierté de Nada Aad ? Son concept qui s’adapte partout. « Quand nous avons commencé à Byblos, nous n’avions que 30 tables, puis nous avons rajouté une terrasse. Ensuite, nous nous sommes installés à Dbayé, avec une centaine de places et un petit jardin, qui permet de se déconnecter de la ville. Finalement, à Beyrouth, nous avons une soixantaine de places, et nous avons adapté l’ambiance à la ville. »

Mon maki à moi a aussi su profiter des dynamismes des régions et a ouvert des pop-ups à Faraya (Kesrouan) ou à Broummana (Metn), afin de se créer de nouvelles opportunités, poussé par la maison mère, MMAM Holding. « Je suis accroc au travail, j’adore me créer de nouveaux défis et les surmonter. » Nada Aad est maintenant tournée vers l’Égypte. « Nous avons déjà ouvert quatre enseignes sous forme de franchises, et nous souhaitons en ouvrir dix au total. Notre but est aussi d’ouvrir des restaurants en Arabie saoudite, où le marché est florissant. »


Cet article, réalisé dans le cadre d’un partenariat avec Hodema Consulting Services, n’a pas de vocation promotionnelle. 

Une ambiance cosy, des plats frais et innovants d’origine japonaise et désormais une nouvelle enseigne à Gemmayzé pour un investissement d’environ 300 000 dollars. Bienvenue chez Mon maki à moi, qui, après Byblos et Dbayé (Metn), ouvre son troisième restaurant au Liban au cœur de la capitale.« Cela faisait quatre ans que je voulais ouvrir à Beyrouth », explique Nada Aad, fondatrice...
commentaires (1)

Tout de même 35 -45 Dollars? !!!! Voici ce que google informe sur les prix en france : ……Le prix moyen d'un repas par personne 2023 au restaurant oscille autour des 18 €. TTC …… cad environ 20 us dollars….et ce, avec une TVA de 20% incluse … alors 35 à 45 dollars??? Walaw??

LE FRANCOPHONE

13 h 59, le 25 juin 2023

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Commentaires (1)

  • Tout de même 35 -45 Dollars? !!!! Voici ce que google informe sur les prix en france : ……Le prix moyen d'un repas par personne 2023 au restaurant oscille autour des 18 €. TTC …… cad environ 20 us dollars….et ce, avec une TVA de 20% incluse … alors 35 à 45 dollars??? Walaw??

    LE FRANCOPHONE

    13 h 59, le 25 juin 2023

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