Un officiel scelle des bulletins après la fermeture des bureaux de vote lors des élections présidentielle et parlementaires en Turquie, le 14 mai 2023, à Diyarbakir. (Ilyas AKENGIN / AFP)
C’est sans doute le signe le plus évident que la tradition démocratique perdure en Turquie. Lors des élections présidentielle et législatives du 14 mai, 88,84 % des électeurs se sont déplacés aux urnes. Un record pour un pays de l’OCDE, au sein de laquelle la Turquie affiche le taux de participation politique le plus élevé. Alors que la tendance générale est plutôt à la baisse, celui-ci est passé de 80 % à près de 90 % entre la fin des années 1990 et celle des années 2010.La dérive autoritaire du président Recep Tayyip Erdogan, qui règne sur le pays depuis 20 ans et brigue un troisième mandat, ne semble pas entraver cette tradition. Seule manœuvre dénoncée durant la soirée du 14 mai : l’opposition a accusé le parti présidentiel de la Justice et du Développement (AKP) de déposer des recours contre les opérations électorales dans les...
C’est sans doute le signe le plus évident que la tradition démocratique perdure en Turquie. Lors des élections présidentielle et législatives du 14 mai, 88,84 % des électeurs se sont déplacés aux urnes. Un record pour un pays de l’OCDE, au sein de laquelle la Turquie affiche le taux de participation politique le plus élevé. Alors que la tendance générale est plutôt à la baisse, celui-ci est passé de 80 % à près de 90 % entre la fin des années 1990 et celle des années 2010.La dérive autoritaire du président Recep Tayyip Erdogan, qui règne sur le pays depuis 20 ans et brigue un troisième mandat, ne semble pas entraver cette tradition. Seule manœuvre dénoncée durant la soirée du 14 mai : l’opposition a accusé le parti présidentiel de la Justice et du Développement (AKP) de déposer des recours contre les...