Avec tout cet horizon bouché économiquement, politiquement et même socialement, peut-on conclure que nous sommes en pénurie d’espoir ? La réponse sera bien sûr oui, car de jour en jour toute cette pourriture, du moins politique, nous choque de plus en plus, surtout quand on voit qu’un banquier accusé de fraude est accueilli en roi par son chef tribal, et que des instances religieuses peuvent aussi l’applaudir.
Et quand d’un autre côté on voit un acteur défiant comme dans un film un agent de police et le frappant, avec une vidéo à l’appui, on commence vraiment à douter de l’avenir du pays où l’état de droit est absent.
Avec cette absence de civisme, nous voilà devant plusieurs faits accomplis. Présence syrienne avec des réfugiés qui bientôt vont compter plus que la moitié des Libanais, et tant pis si le citoyen lui-même devient comme un étranger ou quitte son pays. Et que dire aussi de ces crimes impunis concernant cette mascarade de marché noir où le taux du dollar durant les jours fériés fait ses acrobaties comme si c’était un jour de travail ordinaire ?
La liste est longue concernant les abus de confiance dans différents domaines tels que la santé, l’école ou le sport, l’injustice sociale où le SMIC est devenu l’équivalent de cent dollars sans que personne ne bronche, pas même les syndicats censés protéger les employés.
Devant ce tunnel sombre dont la sortie semble lointaine, peut-on parler encore d’espoir quand on voit le taux de suicides augmenter ? Agissons vite ensemble pour changer la caste politique actuelle, et être plus fermes envers les réfugiés pour ne plus revivre le spectre de la guerre de 1975.
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