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Économie - Secteur public

La circulaire n° 161 reste effective, bien que non renouvelée par la BDL

La circulaire n° 161 reste effective, bien que non renouvelée par la BDL

Le siège de la Banque du Liban à Hamra. Photo João Sousa

Contrairement à son habitude et après quinze extensions depuis sa publication en décembre 2021, la Banque du Liban n’a pas renouvelé ce mois la circulaire n° 161 dont la date butoir était fixée à fin avril.

Ce texte a instauré un des principaux dispositifs qui aménagent – ou confortent, selon les points de vue – les restrictions bancaires illégales mises en place par les banques depuis 2019. Il permet en effet aux déposants – particuliers, fonctionnaires et entreprises – de convertir des livres libanaises contre des dollars au taux de la plateforme Sayrafa opérée par la BDL, qui est moins élevé que celui du marché. C’est donc un moyen d’obtenir des dollars à un taux bonifié.

Depuis le début de l’année, les fonctionnaires bénéficient d’un taux préférentiel pour retirer leur salaire en dollars. Le taux a été fixé à 60 000 livres pour les rémunérations de cette fin de mois. Si la BDL n’a pas renouvelé ce texte et ne devrait pas le faire, selon ce qu’a confirmé hier le bureau de presse de la banque centrale à L’Orient-Le Jour, ce dernier a toutefois déclaré que les effets de cette circulaire pour les fonctionnaires seront toujours effectifs.

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Par ailleurs, le Premier ministre sortant Nagib Mikati a publié hier une décision stipulant la formation d’une commission dirigée par le vice-président sortant du Conseil des ministres Saadé Chami et composée de divers représentants d’institutions publiques, dont la Banque du Liban, le ministère des Finances et l’Inspection centrale.

Consacrée au secteur public, cette commission sera chargée, dès sa création, d’étudier les augmentations qui lui ont été accordées en raison de la crise et de la dépréciation de la monnaie nationale face au dollar (plus de 98 % de sa valeur depuis trois ans), d’y réactiver le travail (une partie des administrations publiques étant régulièrement en grève depuis des mois) et de le réformer.

Cette décision intervient deux semaines après que le Conseil des ministres a validé le relèvement du salaire minimum dans le secteur privé à 9 millions de livres libanaises et une majoration provisoire des traitements et salaires dans la fonction publique. Ces deux hausses doivent entrer en vigueur ce mois. Les fonctionnaires se verront donc appliquer un supplément équivalant à quatre fois leur salaire de base, applicable avant l’entrée en vigueur du budget de l’État pour 2022, alors qu’ils bénéficiaient déjà depuis le début de l’année d’un autre supplément équivalant à deux salaires de base.

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Contrairement à son habitude et après quinze extensions depuis sa publication en décembre 2021, la Banque du Liban n’a pas renouvelé ce mois la circulaire n° 161 dont la date butoir était fixée à fin avril. Ce texte a instauré un des principaux dispositifs qui aménagent – ou confortent, selon les points de vue – les restrictions bancaires illégales mises en place par les banques...

commentaires (1)

Avant de diminuer le surplus de fonctionnaires inutiles et engagés par corruption, tous les remèdes restent inefficaces. Les multiples de salaires sans distinction, sont à l'image de ce gouvernement irresponsable. .

Esber

00 h 35, le 03 mai 2023

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Commentaires (1)

  • Avant de diminuer le surplus de fonctionnaires inutiles et engagés par corruption, tous les remèdes restent inefficaces. Les multiples de salaires sans distinction, sont à l'image de ce gouvernement irresponsable. .

    Esber

    00 h 35, le 03 mai 2023

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