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Économie - Restauration

Batchig Sur Mer s’installe à Zaitunay Bay

Batchig Sur Mer s’installe à Zaitunay Bay

Avec l’ouverture de Batchig à Zaitunay Bay, le groupe Fig Holding qui détient Batchig, Mayrig et Lahmajun s’implante pour la première fois sur le front de mer. Photo DR

La cuisine arménienne part à la conquête de Zaitunay Bay. Avec l’ouverture de Batchig Sur Mer le 22 avril, le groupe Fig Holding, qui détient Batchig, Mayrig et Lahmajun, s’implante pour la première fois sur le front de mer. « Nous voulions introduire le poisson dans notre carte et, au Liban, on mange du poisson en bord de mer. Nous avions pensé à d’autres lieux comme Batroun, mais nous cherchions un endroit attractif en toute saison. Zaitunay Bay constitue donc le spot idéal, indique Aline Kamakian, directrice de Fig Holding. Nous sommes entourés des hôtels Four Seasons et Phoenicia, c’est un lieu de passage touristique haut de gamme et en même temps très ouvert. »

Légèrement isolé des tumultes de la ville, ce front de mer est un terrain d’investissement alléchant, surtout pour attirer une clientèle aisée. Mais il n’est pas sans risque, selon Aline Kamakian. « À la moindre manifestation, au moindre problème politique, Zaitunay Bay peut être coupée d’accès. Étant donné l’instabilité politique et financière dans laquelle nous sommes plongés, c’est un risque à prendre. Mais nous avons décidé de tenter l’aventure. » D’autant plus qu’il est aujourd’hui plus aisé d’y investir : « Avant la crise, s’implanter à Zaitunay Bay était très difficile et très onéreux. Il n’y avait pas de marge de manœuvre possible. Mais avec les risques actuels, nous avons au moins pu négocier, la situation est plus souple », confie la directrice de Fig Holding.

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Pour ouvrir Batchig Sur Mer, trois mois de travaux ont été nécessaires. « Il fallait tout refaire. Nous avons surtout utilisé des produits locaux pour la construction, car importer du matériel était trop compliqué. » Au total, 900 000 dollars ont été investis dans le projet, « par Fig Holding mais aussi par trois autres partenaires silencieux. Ils nous soutiennent depuis l’explosion au port de Beyrouth dans laquelle plusieurs de nos établissements avaient été détruits », souligne Aline Kamakian. Sur une vaste surface, le restaurant accueille jusqu’à 180 clients, dont la moitié peuvent s’installer dans un espace intérieur et l’autre moitié sur une terrasse, et compte une trentaine d’employés. Au menu, on retrouve les classiques de la cuisine arménienne et méditerranéenne déjà présents dans les restaurants Batchig et Mayrig. Mais le nouvel établissement se tourne aussi vers les saveurs de la mer. « La carte propose divers poissons, frits à la façon libanaise, mais aussi marinés et grillés avec des influences arméniennes », assure Aline Kamakian. Pour un repas comprenant du poisson, des mezzés accompagnés d’une boisson, le ticket moyen s’élève à 30 dollars.

Une nouvelle fois, Fig Holding montre sa volonté d’innover sur le marché de la cuisine arménienne. « Quand nous avons ouvert Mayrig pour la première fois en 2003, la clientèle libanaise connaissait seulement le soujouk et le basterma. On ne faisait rien d’autre au Liban avant Mayrig. Tout a changé depuis, nous avons largement contribué à développer cette cuisine dans le pays. » En 2013, l’expansion se poursuit avec le lancement de Batchig, aujourd’hui présent à Dbayé, Broummana, Hazmieh et Beyrouth, puis avec Lahmajun, qui propose des produits de street-food arméniens. Fig Holding s’est depuis étendu à l’international avec des franchises en Arabie saoudite, en Égypte, aux Émirats arabes unis et aux Maldives. « Le prochain projet verra le jour en juin. Nous ouvrirons un Mayrig à Hammana », conclut-elle.

Cet article, réalisé dans le cadre d’un partenariat avec Hodema Consulting Services, n’a pas de vocation promotionnelle.

La cuisine arménienne part à la conquête de Zaitunay Bay. Avec l’ouverture de Batchig Sur Mer le 22 avril, le groupe Fig Holding, qui détient Batchig, Mayrig et Lahmajun, s’implante pour la première fois sur le front de mer. « Nous voulions introduire le poisson dans notre carte et, au Liban, on mange du poisson en bord de mer. Nous avions pensé à d’autres lieux...

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