Gerard Avedissian, auteur, compositeur, poète, metteur en scène et peintre libanais s'est éteint jeudi soir après quatre mois de lutte contre la maladie, rapportent vendredi plusieurs médias locaux.
Cette figure de la scène artistique libanaise avait fait ses débuts sur les planches libanaises dans les années 1970, après avoir passé six ans en Russie où il avait appris le théâtre.
Il avait réalisé la pièce "Sakhrat Tanios" (Le rocher de Tanios) une adaptation de l'oeuvre d'Amin Maalouf. "C’est l’unique fois où Amin Maalouf a accepté qu’on adapte une de ses œuvres", racontait-il dans un entretien avec Danny Mallat publié dans L'Orient-Le Jour en janvier 2020. Il avait également signé "Safrit al-Ahlam" avec l'artiste libanaise Madonna, ou encore la pièce "Ghadat el-Kamelia".
Gérard Avedissian sera également publicitaire pendant une trentaine d'années, notamment à l'agence Impact.
"Le théâtre est mon grand amour, je ne cède rien sur ce terrain. Par contre, j’ai toujours su que la publicité était uniquement pour les payes à la fin du mois", racontait-il à L'Orient-Le Jour.
Lorsqu'on lui demandait quel genre de metteur en scène il est, Avedissian répondait : "Ce que j’aime par-dessus tout c’est diriger les femmes, d’ailleurs je n’écris que pour elles".
Une dizaine d'années avant sa mort, Gérard Avedissian se met aussi à la peinture.
Fils d'un poète et musicien de profession et d'une sage-femme, Gérard Avedissian était l'enfant de deux orphelins rescapés du génocide arménien.
Quelle étoffe de gens existait au Liban et laquelle nous restera ! Inégalité; riches vs pauvres. Égalité: niveau culturel moindre ou non existant. Auparavant large classe moyenne pour la majorité appréciant l’art et la culture.
18 h 57, le 14 avril 2023