Nous avons reçu ce courrier suite à l’article « Le soleil trompeur de la démocratie israélienne » de Soulayma Mardam Bey paru le 7 avril 2023.
a) Merci à L’OLJ d’expliquer aux francophones le point de vue des Arabes et des Palestiniens sur ce conflit.
b) Il ne s’agit pas d’un conflit judéo-arabe. Les juifs habitent le Proche-Orient depuis toujours, en parfaite harmonie avec les autres composantes chrétiennes et musulmanes : voir Liban, Tunisie, Maroc, Égypte, Syrie et même actuellement en Iran.
c) Il s’agit d’un conflit avec les sionistes, appartenant à un parti politique qui veut s’approprier la Palestine en chassant les Palestiniens. Ce projet, inventé par des juifs occidentaux (voir Hertzl), a été habillé par le socialisme au départ, puis par la démocratie ensuite.
d) Le soutien de l’Occident à ce pseudo-État découle simplement des intérêts de l’Occident dans cette région servis par des Occidentaux au départ, certes juifs, mais occidentaux quand même. Or nous sommes à une phase où ces intérêts commencent à diverger avec ceux des sionistes. Cela explique que les critiques deviennent plus directes.
e) Le régime sioniste, quelle que soit la vitrine derrière laquelle il se cache, est un projet qui consiste à s’approprier la Palestine pour faire le grand Israël. Demander aux dirigeants sionistes d’accepter la solution à deux États, c’est leur demander la négation et l’abandon du sionisme. C’est en cela que les accords d’Oslo étaient viciés dès le départ. L’échec actuel était prévisible.
f) Quels que soient les dirigeants israéliens de droite ou de gauche, modérés ou extrémistes, personne n’a la baguette magique. Rabin avait essayé de franchir la ligne rouge de l’essence même du sionisme (s’approprier entièrement la Palestine).
g) La libération de la Palestine de l’expansionnisme sioniste ne peut être faite que par les Palestiniens eux-mêmes. Personne ne viendra faire la guerre à leur place. Les pays démocratiques peuvent aider en prodiguant leurs conseils aux juifs non sionistes, afin d’établir un pays de droit entre tous ses citoyens, d’autres en fournissant de l’aide directe aux Palestiniens afin de rétablir un équilibre économique qui forcerait les sionistes à revoir leur objectif final.
h) À moins que le changement climatique ne se charge d’ici à une vingtaine d’années, par le manque d’eau et par l’augmentation des températures, de régler en partie ce problème : les sionistes occidentaux et les entreprises, ne pouvant supporter les futures conditions climatiques, finiront par chercher des cieux plus cléments. Quant aux autres, ils seront obligés de composer avec les Palestiniens, vrais habitants de ce pays.
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