
Le sit-in devant le consulat de Sierra Leone à Ramlet el-Baïda. Photo tirée de la page Facebook de Legal Agenda
Le 12 mars, un appartement de Sad el-Bauchrié a pris feu : quatre travailleuses ont péri. Les proches des victimes sont mobilisés pour réclamer la vérité et leur rapatriement dans leur pays d’origine.
OLJ / Par Nada GHOSN, le 14 mars 2023 à 19h58
Le sit-in devant le consulat de Sierra Leone à Ramlet el-Baïda. Photo tirée de la page Facebook de Legal Agenda
Avec tout le respect dû à toutes les employées de maison, nous avons été victimes au prix fort des employées sierra léonaises qui arrivaient au Liban dans les maisons et s'en enfuyaient malgré les conditions dignes de travail, sans rien emporter, même pas leurs habits ou valises, en réseau organisé, au bout de 5 à 6 mois, préalablement préparées à aller travailler ailleurs (dans quelles conditions nous l'ignorons, et pour quelle promesse financière?). Avec le recul, il s'est avéré que nombreuses d'entre elles étaient contactées au sein même des domiciles des employeurs, et recrutées par les réseaux en question. Pourtant elles ne connaissaient rien du Liban... c'est dire que souvent elles n'étaient victimes que de leur manque de connaissance en la matière, attirées par nous ne savons quelle promesse. Les employeurs ne sont pas tous des barbares comme elles les décrivent, qu'elles s'en remettent aux organisateurs de ces réseaux en qui elles ont cru et à qui elles ont fait confiance. Nombre d'entre elles ont bien dû regretter de troquer leur emploi honnête et digne pour on ne sait quelle fin... que dieu leur vienne en aide. Elles feraient mieux de partir, éclairées et enrichies de leur expérience.
il faut en référer à Nabih B. natif de Sierra Leone
Avec tout le respect dû à toutes les employées de maison, nous avons été victimes au prix fort des employées sierra léonaises qui arrivaient au Liban dans les maisons et s'en enfuyaient malgré les conditions dignes de travail, sans rien emporter, même pas leurs habits ou valises, en réseau organisé, au bout de 5 à 6 mois, préalablement préparées à aller travailler ailleurs (dans quelles conditions nous l'ignorons, et pour quelle promesse financière?). Avec le recul, il s'est avéré que nombreuses d'entre elles étaient contactées au sein même des domiciles des employeurs, et recrutées par les réseaux en question. Pourtant elles ne connaissaient rien du Liban... c'est dire que souvent elles n'étaient victimes que de leur manque de connaissance en la matière, attirées par nous ne savons quelle promesse. Les employeurs ne sont pas tous des barbares comme elles les décrivent, qu'elles s'en remettent aux organisateurs de ces réseaux en qui elles ont cru et à qui elles ont fait confiance. Nombre d'entre elles ont bien dû regretter de troquer leur emploi honnête et digne pour on ne sait quelle fin... que dieu leur vienne en aide. Elles feraient mieux de partir, éclairées et enrichies de leur expérience.
20 h 09, le 15 mars 2023