Depuis plus de cinquante ans, nous assistons à une importante réforme qui a bouleversé les coutumes et les usages sociaux. La cause immédiate de cette métamorphose n’est autre que la prise de conscience de la femme, relativement à sa véhémence et l’indifférence de l’homme face à cette nouvelle croissance.
La femme marque désormais par sa présence et déconcerte par son assiduité. Elle ne se cache plus, mais s’acharne sur les bancs de l’université pour décrocher les meilleures mentions. Elle se démène sur le marché du travail pour mériter des conditions d’emploi appropriées à ses hautes compétences et endure de nombreuses difficultés pour se tailler une notoriété. Elle s’exprime en son nom pour se manifester à la tête de plusieurs entreprises, réussissant à relever tous les défis. Elle progresse dans son milieu, douée pour gérer sa vie (et celle des autres aussi !), mener à termes ses aspirations et faire exécuter toutes ses volontés. C’est donc une personne à part entière, très normalement constituée, dotée de la personnalité juridique, pouvant user de tous ses droits et capable de remplir toutes ses obligations. Tout comme un homme, diriez-vous…
Sauf que, la femme se distingue à plus d’un égard…
La femme séduit, l’homme choque.
La femme se propose, l’homme se dispose.
La femme s’épanouit, l’homme se débouche.
La femme écoute, l’homme entend.
La femme négocie, l’homme se dispute.
La femme s’exprime, l’homme chahute.
La femme règle, l’homme ménage.
La femme protège, l’homme parraine.
La femme rit, l’homme sourit.
La femme range, l’homme mélange.
La femme agit, l’homme réagit.
La femme confirme, l’homme constate.
La femme donne, l’homme abandonne.
La femme se couvre, l’homme se déguise.
La femme se développe, l’homme s’étale.
La femme résiste face aux intempéries, l’homme plie…
De surcroît… Dame Nature, féministe jusqu’au plus profond de son être, a gratifié la femme d’un avantage capital et essentiel, un privilège primordial et substantiel, une préséance royale et solennelle…
La femme porte en elle la vie et donne la naissance, et c’est ici que réside toute la différence. Toute divergence appelle une dissemblance d’où l’inégalité et, en conséquence, la nécessité d’arrêter toute discussion à ce sujet : l’égalité des sexes est une chimère, une pure illusion, une invention stérile des hommes pour venger l’incohérence.
La vérité, je vous le dis : la femme est inégalable à l’homme, c’est une entité entière parfaite qu’il serait désastreux et néfaste pour l’humanité au complet de comparer pour confondre avec un auxiliaire et imparfait…
Bonne fête à toutes les femmes !
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