Le chef de la diplomatie iranienne Hossein Amir-Abdollahian était hier à Bagdad pour discuter avec son homologue irakien des pourparlers avec l’Arabie saoudite, dans lesquels Bagdad joue le rôle de médiateur et qui piétinent, et de la sécurité à la frontière entre l’Iran et l’Irak suite aux manifestations qui ont agité la République islamique depuis le 16 septembre. Allié de Téhéran, Bagdad avait accueilli en 2021 des discussions bilatérales, initialement tenues secrètes, entre les deux grandes puissances rivales de la région qui ont rompu leurs relations diplomatiques en 2016. « Dans le cadre du renforcement de la coopération avec (...) les pays de la région, nous saluons une reprise des relations entre l’Iran et l’Arabie saoudite », a souligné Hossein Amir-Abdollahian lors d’une conférence de presse aux côtés du ministre irakien des Affaires étrangères Fouad Hussein. Le chef de la diplomatie iranienne a également évoqué une médiation similaire en cours menée par Bagdad entre Téhéran et l’Égypte pour réchauffer leurs relations. Sur le dossier du nucléaire, toujours au point mort, « il est important pour l’Irak que les deux parties iranienne et américaine parviennent à s’entendre », a affirmé de son côté le chef de la diplomatie irakienne.
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