Rechercher
Rechercher

Dernières Infos - Diplomatie

Le Liban condamne la frappe israélienne sur Damas

Le Liban condamne la frappe israélienne sur Damas

Un homme inspecte les débris d'un immeuble visé par une frappe israélienne le 19 février 2023 à Damas. Photo Louai Beshara / AFP

Le ministère libanais des Affaires étrangères a condamné dimanche la frappe israélienne menée à l'aube sur Damas, dénonçant "la destruction et les victimes civiles, alors que le pays ne s'est pas encore remis du séisme destructeur" survenu début février, rapporte l'Agence nationale d'information (Ani, officielle). Dans un communiqué, le palais Bustros a dénoncé "une atteinte à la souveraineté de la Syrie" et une "violation des règles les plus élémentaires du droit international". "Israël ne se soucie guère de la souffrance humaine liée à ses attaques contre les habitants de la région, notamment en temps de crise", poursuit le texte.

Quinze personnes ont été tuées lors de la frappe israélienne sur Damas, qui a visé un quartier abritant le siège de plusieurs services de sécurité selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). Il s'agit de la frappe israélienne la plus meurtrière sur Damas depuis le début en 2011 de la guerre civile dans ce pays, d'après l'Observatoire, ONG basée au Royaume-Uni et disposant d'un vaste réseau de sources en Syrie. Elle a notamment visé le quartier de Kafr Sousa, secteur de haute sécurité qui abrite les sièges de services de sécurité et de renseignement et où vivent de hauts responsables. Selon l'OSDH, la frappe a visé une réunion à laquelle participaient des responsables militaires syriens.

Le ministère syrien de la Défense a fait état d'un bilan provisoire de cinq morts, "dont un soldat", et 15 blessés. Des missiles israéliens ont également visé un entrepôt utilisé par des combattants pro-régime notamment le Hezbollah, près de Damas, selon le directeur de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane.

Le ministère libanais des Affaires étrangères a condamné dimanche la frappe israélienne menée à l'aube sur Damas, dénonçant "la destruction et les victimes civiles, alors que le pays ne s'est pas encore remis du séisme destructeur" survenu début février, rapporte l'Agence nationale d'information (Ani, officielle). Dans un communiqué, le palais Bustros a dénoncé "une atteinte à la...