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Société - Migration clandestine

"Nous attendons tous les jours notre fils depuis notre balcon"... Au Liban, le calvaire des "boat people" disparus

Cent quatre-vingt-deux migrants auraient péri en mer en 2022, selon un avocat proche du dossier. Une cérémonie a été organisée lundi, à Tripoli au Liban-Nord, pour commémorer la journée internationale des personnes tuées ou disparues sur les routes de la migration. 

Une gerbe de fleurs affichant le nombre de migrants qui auraient péri en mer au Liban en 2022 a été jetée à l\'eau jeudi, au large de Tripoli. Photo fournie par Mohammad Sablouh

Abou Hachem Metlej ne sait toujours pas si son fils Hachem, qui avait clandestinement embarqué à destination de l’Italie en avril 2022, est mort ou vivant. Son bateau, qui transportait 84 personnes, avait chaviré au large de Qalamoun, près de Tripoli dans le Liban-Nord, après avoir été intercepté par la marine libanaise. « La Croix-Rouge m’a dit que Hachem faisait partie des survivants, certaines informations sécuritaires l’affirment aussi. Mais je ne sais toujours pas où il est », confie Abou Hachem à L’Orient-Le Jour.« Certains disent que Hachem est en Grèce ou dans les Territoires palestiniens. Un migrant arrêté puis relâché par la Sûreté générale (SG) libanaise nous a même assuré qu’il avait croisé Hachem lors de sa détention par la SG et que ce dernier était détenu parce qu'il n’avait pas de papiers et qu'il n’arrivait pas à prouver...
Abou Hachem Metlej ne sait toujours pas si son fils Hachem, qui avait clandestinement embarqué à destination de l’Italie en avril 2022, est mort ou vivant. Son bateau, qui transportait 84 personnes, avait chaviré au large de Qalamoun, près de Tripoli dans le Liban-Nord, après avoir été intercepté par la marine libanaise. « La Croix-Rouge m’a dit que Hachem faisait partie des survivants, certaines informations sécuritaires l’affirment aussi. Mais je ne sais toujours pas où il est », confie Abou Hachem à L’Orient-Le Jour.« Certains disent que Hachem est en Grèce ou dans les Territoires palestiniens. Un migrant arrêté puis relâché par la Sûreté générale (SG) libanaise nous a même assuré qu’il avait croisé Hachem lors de sa détention par la SG et que ce dernier était détenu parce qu'il n’avait pas de...
commentaires (1)

C’est comme aller au casino. On connaît les risques. Si on perd, on n’a pas à se plaindre.

Mago1

16 h 25, le 07 février 2023

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Commentaires (1)

  • C’est comme aller au casino. On connaît les risques. Si on perd, on n’a pas à se plaindre.

    Mago1

    16 h 25, le 07 février 2023

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