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Société - Distinction

Deux chercheurs récompensés par la seconde édition du prix Michel Eddé

Le premier prix a été attribué à Ghadir Alayli, enseignant à la faculté de droit de l’Université Saint-Joseph (USJ), tandis que le second a été octroyé à Simon Kachar, responsable de la communication à l’Université américaine de Beyrouth (AUB).

Deux chercheurs récompensés par la seconde édition du prix Michel Eddé

Ghadir Alayli et Simon Kachar recevant leurs prix du père Salim Daccache et de Salim Eddé. Photo Michel Sayegh

La seconde édition du prix Michel Eddé, qui récompense depuis 2020 la meilleure thèse de doctorat sur la bonne gouvernance publique, a décoré mardi deux chercheurs, au cours d’une cérémonie à l’Université Saint-Joseph (USJ) à Beyrouth. Le premier prix, d’une valeur de 6 000 dollars, a été attribué à Ghadir Alayli, enseignant à la faculté de droit de l’USJ, pour sa thèse portant sur « Le droit naturel, fondement de l’État de droit panarabe ». Le second prix, d’un montant de 4 000 dollars, a été octroyé à Simon Kachar, responsable de la communication à l’Université américaine de Beyrouth (AUB) qui a effectué sa thèse entre l’AUB et l’Université libanaise sur le thème de « Fouad Chéhab et le changement politique dans une société plurielle ».

La cérémonie de remise des prix a eu lieu en présence du recteur de l’USJ, le père Salim Daccache, de l’homme d’affaires Salim Eddé, qui n’est autre que le fils de l’ancien ministre Michel Eddé, décédé en 2019, et de plusieurs personnalités du monde universitaire et politique, dont l’ancien président de la République Michel Sleiman, le député Marwan Hamadé, ou encore l’ancien ministre Ziyad Baroud.

Les valeurs de l’État

Présidé par le père Daccache, le comité du prix Michel Eddé a reçu cette année 14 thèses, dont 5 ont été retenues et soumises à des experts rattachés à des universités différentes de celles où elles ont été soutenues. S’en est suivie la sélection finale des deux gagnants. Prenant la parole lors de l’événement, le Pr Pascal Monin, directeur de l’Observatoire de la fonction publique et de la bonne gouvernance (OFP) à l’USJ, a salué l’engagement de Michel Eddé en faveur du développement et de la recherche. « Michel Eddé a toujours gardé espoir, même durant les années les plus sombres de la guerre. Il a toujours misé sur le rôle de la jeunesse du Liban », a-t-il déclaré.De son côté, le père Salim Daccache a assuré que l’USJ « reste attachée à l’idée de base du prix, qui est de mettre en avant les valeurs de l’État, de son administration et de ses institutions, comme l’a voulu Michel Eddé lors de son lancement ».

Salim Eddé a reconnu pour sa part être « plus que jamais optimiste », malgré le fait que « le Liban continue de sombrer jour après jour ». « Ce pays qui a toujours su résister aux crises mérite de continuer de vivre. J’ai hérité cet optimisme de mon père qui a consacré sa vie à la politique, dans son sens le plus pur », a déclaré M. Eddé lors de la remise des prix. La première édition du prix Michel Eddé a eu lieu en 2020, suivie d’un hiatus dû aux crises successives traversées par le pays. L’édition 2020 avait récompensé Joumana el-Debs Nahas pour sa thèse sur « La démocratie à l’épreuve du consociativisme au Liban » et Ali Ahmad el-Amine pour sa thèse intitulée « Les effets potentiels des variables macroéconomiques sur les crises de change sous un système de taux de change fixe dans une petite économie ouverte : l’expérience de la Jordanie » (1980-2014) (« The potential effects of macroeconomic variables on currency crisis under fixed exchange rate system in a small open economy: the experience of Jordan »).

La seconde édition du prix Michel Eddé, qui récompense depuis 2020 la meilleure thèse de doctorat sur la bonne gouvernance publique, a décoré mardi deux chercheurs, au cours d’une cérémonie à l’Université Saint-Joseph (USJ) à Beyrouth. Le premier prix, d’une valeur de 6 000 dollars, a été attribué à Ghadir Alayli, enseignant à la faculté de droit de l’USJ, pour sa...

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