Les gens qui envient les autres dans une « admiration » inconditionnelle par jalousie incontrôlable les imitent par snobisme ignoré. Des personnes prétentieuses dans le savoir-faire et le savoir-vivre, et qui traînent des complexes d’infériorité. Dans les milieux tenus pour distingués, cela se manifeste par une imitation servile du comportement. Cela se résume en une admiration artificielle pour tout ce qui est nouveau, à la mode en particulier, ainsi que tout ce qui est visible et qui tape à l’œil en général. Une admiration envieuse, en même temps provocante par des insultes et des moqueries.
On remarque un snobisme littéraire, quand certaines personnes, des femmes en particulier, prétendent être poétesses, alors qu’elles ne possèdent que leur envie de l’être un jour. Elle se mettent d’accord avec un nègre (déf. : personne qui travaille de manière anonyme pour un écrivain, un artiste... Une appellation courante dans ce milieu). Évidemment, elles signent en leur nom, avec snobisme et prétention comme quoi c’est leur œuvre, même si le texte est écrit par quelqu’un d’autre.
Quant au snobisme de la mode, il est partout. Comme on le sait, la mode ne s’arrête pas car elle suit les quatre saisons de l’année, en plus les stylistes sont nombreux dans ce monde. Alors, nos amis les snobs portent leurs vêtements en prétendant que c’est leur style, pour se montrer devant les amis.
Le suit, la tenue dans la société. Bien habillée, la personne se pose en première ligne, afin d’avoir les meilleures photos, elle s’infiltre dans les rangs des personnalités politiques, financières, économiques, afin de montrer qu’elle fait partie de ce milieu, alors elle pourra raconter qu’elle a été conviée à cette rencontre ou cet événement. Le réel snobisme augmente dans les milieux aristocrates, mondains et politiques.
Reste à distinguer entre le vrai et le faux, cela demande une éducation perfectionnée.
Salah EL-ACHKAR
Montréal
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