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Guterres exprime sa "préoccupation" face à l’incapacité d’élire un nouveau président

"Le pays ne peut se permettre une nouvelle impasse politique et un tel vide constitutionnel", plaide le secrétaire général de l'ONU.

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Le secrétaire général de l’ONU, Antonió Guterres, au sommet du G20 à Bali, en Indonésie, le 15 novembre 2022. Photo Russian Foreign Ministry/Handout via REUTERS

Le secrétaire général de l’ONU, Antonió Guterres, a exprimé sa "préoccupation" face à la crise politique et à la double vacance au Liban, estimant que le pays "ne peut se permettre une nouvelle impasse politique". Une déclaration faite avant une sixième séance parlementaire consacrée à l'élection d'un nouveau chef de l'Etat et qui s'est soldée par un nouvel échec. 

Dans son dernier rapport trimestriel sur l’application de la résolution 1701 (2006) du Conseil de sécurité de l’ONU, M. Guterres s'est dit préoccupé "face au fait qu'aucun gouvernement n'a été formé depuis la désignation de Nagib Mikati au poste de Premier ministre en juin, et qu'aucun nouveau président n'a été élu pour succéder au président Michel Aoun". "Le pays ne peut pas se permettre une nouvelle impasse politique ou un tel vide exécutif", a-t-il plaidé, tout en "appelant les acteurs politiques à travailler ensemble pour adopter une approche constructive et flexible afin de donner la priorité à l'intérêt national et respecter leurs obligations constitutionnelles". 

Le dernier rapport du secrétaire général fournit une évaluation complète de la mise en œuvre de la résolution 1701 (2006) du Conseil de sécurité qui s’étend du 21 juin au 2 novembre 2022, y compris des dispositions de la résolution 2650 (2022). Il fera l’objet de concertations au Conseil le 28 novembre.

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Dans ce rapport, Antonió Guterres a par ailleurs appelé le Liban et Israël à reprendre les pourparlers sur la délimitation de leur frontière terrestre, après l'accord conclu sur la démarcation de leur frontière maritime, en octobre. "L'ONU reste prête à appuyer un tel processus si les parties le demandent et dans la limite de ses capacités et de son mandat", a-t-il ajouté. 

Accélérer la mise en œuvre des réformes

Par ailleurs, le chef de l’ONU a "exhorté tous les acteurs politiques, économiques et financiers à accélérer la mise en œuvre des réformes qui répondent aux besoins et aux aspirations du peuple libanais". Il a encore exprimé sa préoccupation vis-à-vis de la présence d’armes non autorisées dans la zone située entre le fleuve Litani et la Ligne bleue dans le sud du Liban et suggéré que les "points en suspens de la résolution et la question de la stratégie de défense nationale soient abordés dans le cadre d’un dialogue national". 

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Concernant la poursuite des incidents le long de la Ligne bleue, le chef de l’ONU a mis en garde contre un risque d’escalade avec de "graves conséquences", notant toutefois une "certaine amélioration" de la situation. Il a salué l’intervention des autorités libanaises pour faciliter l’accès de la Finul à la Ligne bleue, à proximité de sites où des conteneurs et d’autres infrastructures ont été installés par le Hezbollah.

Par ailleurs, les survols de l’espace aérien libanais par Israël demeurent "vivement préoccupants et constituent des violations de la résolution qui sapent la souveraineté libanaise et la crédibilité de la Finul", a-t-il ajouté.

Le secrétaire général de l’ONU, Antonió Guterres, a exprimé sa "préoccupation" face à la crise politique et à la double vacance au Liban, estimant que le pays "ne peut se permettre une nouvelle impasse politique". Une déclaration faite avant une sixième séance parlementaire consacrée à l'élection d'un nouveau chef de l'Etat et qui s'est soldée par un nouvel échec. Dans son...