Chez les Trump, un somptueux mariage made in Lebanon

Les dieux et les bons vents étaient aux côtés de Tiffany, la seconde fille de l’ancien président américain Donald Trump, qui a dit oui en grande pompe à son fiancé, le Libano-Américain Michael Boulos. Le mariage s’est déroulé à Mar-a-Lago, en Floride, le samedi 12 novembre, dans la très belle résidence de Donald

Trump, réunissant plus de 500 invités. La famille et les organisateurs ont croisé les doigts jusqu’à la dernière minute face à la menace de l’ouragan Nicole qui planait sur la cérémonie. Mais c’est finalement sous un magnifique ciel bleu que Tiffany, âgée de 29 ans, a échangé ses vœux avec le milliardaire de 25 ans au cours d’une cérémonie qui s’est déroulée en présence des deux familles et de leurs amis, sur une terrasse ornée d’une arcade piquée de fleurs bleues, lavande et blanches. L’arrangement floral s’harmonisait notamment avec la teinte bleu clair des tenues des demoiselles d’honneur de Tiffany, et celle de sa demi-sœur aînée, Ivanka Trump. Le père de la mariée, qui vient d’annoncer qu’il se représentera à l’élection présidentielle américaine en 2024 malgré une défaite aux élections de mi-mandat, a déclaré lors de son discours, comme le rapporte Page Six : « Michael, tu ferais mieux de prendre soin d’elle. Il ne fait aucun doute que tu es une personne spéciale. Vous êtes juste deux personnes spectaculaires et c’était une belle journée. »

La demande en mariage de Michael Boulos dans les jardins de la Maison-Blanche. Photo tirée du compte Instagram @tiffanytrump

Tiffany, Marla et Ivanka en Élie Saab

En parfait père de la mariée, Donald Trump, 76 ans, vêtu de l’incontournable smoking, l’a fièrement accompagnée à l’autel alors que les invités s’émerveillaient devant sa magnifique robe à manches longues brodée de perles brillantes, signée Élie Saab. Sa mère, l’actrice Marla Maples, seconde épouse de Donald Trump dont il a divorcé en 1999, arborait également une création du célèbre créateur libanais : une robe longue lavande avec un bustier à plis soutenu par une large bretelle diagonale qui se prolonge en longue écharpe. « C’est un mariage libano-américain, nous étions donc si heureux qu’Élie Saab ait créé la magie », a-t-elle confié à ce sujet au magazine People. Ce soir- là, la touche libanaise apparaissait dans chaque détail. Selon le magazine Vogue, « le jeune couple a également fait appel à Toni Breiss, un spécialiste libanais de l’événementiel de grand renom, afin de donner vie à leurs noces de rêve. La famille a choisi pour cadre de ce mariage Mar-a-Lago car c’était la maison d’enfance de Tiffany et là où elle est née ».

Une mise en place signée Toni Breiss. Photo tirée du compte Instagram @tonibreiss

En amuse-gueule, chawarma et hommos

Le professionnel en événementiel Toni Breiss a parfaitement réussi à composer une ambiance magique en mettant en place, avec douceur, un cadre grandiose et romantique, comme il l’a expliqué à L’Orient-Le Jour lors d’une communication téléphonique depuis Paris où il se trouve actuellement. « Il fallait que l’ensemble soit à la fois puissant, élégant, opulent (à l’américaine si l’on peut dire) et enchanteur. » Outre l’assistance, Breiss a été encensé par la presse américaine, à leur tête le New York Times, qui a précisé : « il est connu pour ses productions over the top », hors pair.

Les invités se sont d’abord réunis autour d’un cocktail à la terrasse pour savourer, sur fond d’un spectaculaire coucher de soleil, boissons et bouchées délicates. Ici aussi, il y avait la touche Breiss qui avait présenté un chawarma consistant et une sélection de mezzés : hommos, fattouch et autres baba ghanouge. À la tombée de la nuit, les invités se sont déplacés à l’intérieur de la résidence où les attendait un grand dîner dans une somptueuse salle à manger éclairée par des lustres en cristal, un menu inscrit sur des miroirs décorés et d’immenses bouquets de fleurs. Pour la réception, Tiffany Trump a troqué son étincelante robe de mariée pour une seconde robe plus épurée dévoilant ses épaules. Pour leur première danse, les jeunes mariés ont choisi de valser sur le titre Can’t Help Falling in Love d’Elvis Presley. La mariée a également dansé avec son père sur la chanson Here

Un immense bouquet de roses en forme de cœur. Photo tirée du compte Instagram @tonibreiss

Comes the Sun des Beatles. Une soirée à la fois grandiose et simple a suivi le repas accompagné d’un orchestre de plus de dix musiciens et la présentation d’un show de danseuses haut en couleur. L’événement, parfait, avait été longuement pensé préparé, chronométré et répété au préalable.

Tiffany Trump entourée de Michael Boulos et de Toni Breiss. Photo tirée du compte Instagram @tonibreiss

La fête avait commencé la veille, le vendredi, selon la tradition américaine, par le rehearsal dinner, une sorte de répétition générale. La famille et les très proches se sont retrouvés autour des futurs mariés pour finaliser tous les détails et le déroulement de la cérémonie du lendemain. C’était également l’occasion d’afficher des tenues festives spéciales (même si moins fastes que celles prévues pour le lendemain) et de partager un repas. Ici aussi, Toni Breiss avait une nouvelle fois opté pour des pastels dans une Rose Walk, comme il l’a qualifié.

Tiffany en robe Élie Saab entourée de son époux et de son père. Photo tirée du compte Instagram @tonibreiss

Romance de 4 ans

Pour ce jeune couple issu du club très fermé des Rich and Famous, tout a commencé il y a quatre ans. Tiffany Trump et Michael Boulos se sont rencontrés pendant des vacances à Mykonos en 2018. La jeune femme étudiait alors le droit à Georgetown Law et Michael la gestion de projets à la City University à Londres. Il est le fils du magnat d’origine libanaise établi au Nigeria, Massaad Boulos, PDG de SCOA Nigeria, une entreprise d’ameublement, de décoration d’intérieur, d’assemblage automobile, de distribution ou encore de production d’énergie, et directeur de Boulos Enterprises, et de Sarah, fille de l’homme d’affaires libanais Zouhair Faddoul. Né à Houston, au Texas, Michael Boulos a grandi à Lagos, au Nigeria. La revue Town & Country a rapporté que cette famille possède des entreprises dans plus de 10 pays d’Afrique de l’Ouest estimées à plusieurs milliards de dollars.

Tiffany Trump et sa mère Marla Maples en Élie Saab. Photo tirée du compte Instagram @tiffanytrump

L’amoureux avait fait sa demande en mariage à Tiffany dans la roseraie de la Maison-Blanche en janvier 2021. Une demande scellée par une bague en diamant taillé et émeraudes de 13 carats, d’une valeur de 1,2 million de dollars. Dans une interview accordée au Daily Mail cette même année, son père, un républicain de longue date, avait exprimé son enthousiasme à l’idée de cette union, qualifiant Donald Trump de « meilleur président de l’histoire récente des États-Unis et de loin celui qui a accompli le plus grand nombre de choses ».

La famille Boulos au complet avec, de gauche à droite : Oriana, Massaad, Sarah, Oyibo Rebel (Fares) et Sophie. Photo tirée du compte Instagram @tonibreiss

Après avoir fait sa première apparition publique aux côtés de Tiffany lors d’un défilé du designer Taoray Wang à la Fashion Week de New York en 2018, le jeune Michael Boulos avait été présenté à la famille Trump pendant une célébration de Thanksgiving dans leur résidence en Floride. Quelques mois plus tard, Tiffany et lui publiaient des photos sur leurs comptes Instagram respectifs les montrant à la fête de Noël de la Maison-Blanche. Au fil des ans, il a rejoint la famille Trump dans une série d’apparitions privées et publiques assistant, entre autres événements, au rassemblement de lancement de la campagne Trump 2020 et aux discours de la Convention nationale républicaine. C’est en 2021, à la veille de la fin du mandat de son père, que Tiffany Trump a annoncé leurs fiançailles sur Instagram, partageant une photo de leur couple dans la colonnade de la Maison-Blanche. « Ça a été un honneur de célébrer de grandes dates, des occasions historiques et de créer des souvenirs avec ma famille ici à la Maison-Blanche, mais aucun n’a été plus spécial que mes fiançailles avec mon incroyable fiancé Michael ! Je me sens bénie et j’ai hâte de vivre le prochain chapitre », avait-elle écrit en légende…