Rechercher
Rechercher

Économie - Frontière maritime Liban/Israël

Le Qatar souhaite entrer dans le consortium d’exploration gazière offshore

Le Qatar souhaite entrer dans le consortium d’exploration gazière offshore

Le navire de forage Tungsten Explorer au large des côtes libanaises, le 25 février 2020. Photo d’archives AFP

Le ministre sortant de l’Énergie et de l’Eau Walid Fayad a annoncé hier, à l’issue d’une réunion avec le Premier ministre sortant Nagib Mikati et des membres de l’Administration pétrolière libanaise (LPA), la volonté du Qatar de se joindre au consortium formé par les groupes pétroliers français Total et italien ENI dans l’exploration et l’exploitation d’hydrocarbures offshore portant sur les blocs 4 et 9 de la zone économique exclusive (ZEE). Cette annonce fait suite à la conclusion d’un accord, qualifié d’« historique » par les parties prenantes, en début de semaine entre le Liban et Israël quant à la démarcation de leur frontière maritime et qui permettra aux deux nations de démarrer le forage offshore.

Les discussions entre le Qatar et le Liban pour discuter des moyens de coopération concernant les secteurs de l’énergie et des hydrocarbures vont bon train depuis que la société russe Novatek s’est retirée du consortium fin août, laissant sa part de 20 % à l’État libanais. S’il aurait pu choisir de prendre une part de 0,01 % et de répartir le reste entre Total et ENI, ce dernier a choisi de garder les 20 % de Novatek, le rendant responsable de couvrir 20 % des coûts tout en pouvant prétendre à 20 % des profits en cas de découverte de gaz. Un choix risqué pour un Liban en crise économique et financière depuis trois ans. Dans son discours hier, Walid Fayad n’a pas précisé la manière dont le Qatar interviendrait dans ce consortium, se contentant d’indiquer que les directeurs généraux de la société qatarie concernée, que le ministre n’a pas non plus nommée dans son discours, sont en contact avec le ministère de l’Énergie.

Enfin, Walid Fayad a ajouté que c’est à la LPA qu’il revient de suivre la gestion du dossier. Institution publique autonome chargée de planifier, superviser et gérer le secteur pétrolier libanais, la LPA joue donc le rôle de consultant entre l’État libanais et les compagnies pétrolières sous le contrôle du ministère de l’Énergie. Cette entité est entre autres chargée de fixer le calendrier précis en termes de logistique, de forage et d’établissement de la plateforme servant à la production de gaz et de pétrole. Pour cette raison, Walid Fayad a appelé à ce que la LPA « dispose des ressources nécessaires » pour accomplir sa mission.

Le ministre sortant de l’Énergie et de l’Eau Walid Fayad a annoncé hier, à l’issue d’une réunion avec le Premier ministre sortant Nagib Mikati et des membres de l’Administration pétrolière libanaise (LPA), la volonté du Qatar de se joindre au consortium formé par les groupes pétroliers français Total et italien ENI dans l’exploration et l’exploitation d’hydrocarbures...

commentaires (1)

Et ou elle l’Arabi Seoudite ?

Eleni Caridopoulou

18 h 46, le 15 octobre 2022

Tous les commentaires

Commentaires (1)

  • Et ou elle l’Arabi Seoudite ?

    Eleni Caridopoulou

    18 h 46, le 15 octobre 2022

Retour en haut