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Économie - Rapport

L’économie allemande risque d’être pénalisée par l’inflation et la récession en 2023

L’économie allemande risque d’être pénalisée par l’inflation et la récession en 2023

Un quartier de Berlin en juin dernier. Photo hokle1305/Bigstock

L’économie allemande doit se préparer à une année 2023 difficile avec une inflation toujours plus élevée, attendue à 8,8 %, et un recul du produit intérieur brut (PIB) de 0,4 %, selon les prévisions des principaux instituts économiques, qui anticipent « une perte durable de prospérité ». La crise énergétique provoquée par l’invasion russe de l’Ukraine a été le déclencheur du ralentissement de la conjoncture dans la première économie européenne. « La principale raison de la détérioration des perspectives économiques est la réduction des exportations de gaz de la Russie », écrivent les instituts (DIW, IFO, IFW, IWH et RWI) dans leur rapport d’automne. Si le PIB allemand devrait encore progresser de 1,4 % cette année, les instituts prévoient une contraction de 0,4 % l’an prochain, suivie d’une augmentation de 1,9 % en 2024.

La production économique cumulée en 2022 et 2023 devrait être inférieure de 160 milliards d’euros à ce qui avait été prévu au printemps par ces économistes.

Le taux d’inflation a, lui, battu des records ces derniers mois. Hier, les chiffres provisoires publiés par les autorités allemandes ont dévoilé que l’inflation avait bondi de 10 % à fin septembre en rythme annuel. Il s’agit de la valeur la plus élevée enregistrée depuis décembre 1951. La tendance devrait s’accentuer « au cours des prochains mois » craignent encore les auteurs du rapport, soulignant que la hausse moyenne des prix pour 2023 devrait atteindre 8,8 %, soit encore plus que le chiffre de 8,4 % prévu pour cette année. Toujours selon eux, ce n’est qu’en 2024 que l’inflation pourrait refluer autour de la barre des 2 %, objectif défini par la Banque centrale européenne.

Essoufflement à long terme

Mais l’Allemagne ne sera pas pour autant tirée d’affaire, expliquent les économistes.

« Même si la situation se détend quelque peu à moyen terme, les prix du gaz devraient rester bien au-dessus des niveaux d’avant la crise. Cela se traduira par une perte durable de prospérité » pour la première économie européenne, préviennent-ils. L’Allemagne, qui s’approvisionnait à 55 % en gaz russe avant la guerre, doit désormais se fournir ailleurs, à des prix beaucoup plus élevés.

C’est tout son modèle industriel, largement basé sur des importations d’énergie peu onéreuse, qui est remis en question. « Des charges à plus long terme subsisteront et la perte de prospérité, due à l’hémorragie des revenus liée à la hausse des prix de l’énergie, persistera également à long terme », prédisent les économistes. « Il ne s’agit pas d’un phénomène passager et cela nous occupera longtemps », estiment-ils.

La récession est également le scénario retenu pour l’Allemagne par l’Organisation de coopération et de développement économiques, qui, dans des prévisions publiées cette semaine, voit le PIB du pays reculer de 0,7 % l’an prochain.

Source : AFP

L’économie allemande doit se préparer à une année 2023 difficile avec une inflation toujours plus élevée, attendue à 8,8 %, et un recul du produit intérieur brut (PIB) de 0,4 %, selon les prévisions des principaux instituts économiques, qui anticipent « une perte durable de prospérité ». La crise énergétique provoquée par l’invasion russe de l’Ukraine a...

commentaires (2)

Le fait et que l’Europe importent presque tout pour leurs industries y compris l’énergie et une large part de leurs consommations, avec des prix internationaux qui flambent et leur devise qui chute, renforcé par le trading qui s’octroie la part du lion, provoquant une inflation réelle à deux chiffres, que les instituts de statistique modèrent la publication en la gardant en dessous de 9%. Pour cause, les réseaux économiques occidentaux non officiels critiquent le fonctionnement des banques centrales et les dettes abyssales des gouvernements avec leurs politiques inconscientes de dépenses inadéquat, du gaspillage, du coute que coute, de la distribution des aides économiques pour des raisons électorales, un va-t’en guerre sur base émotionnel et loin des intérêts nationaux se privant des ressources d’un espace qui possède plus que 30% des matières premières de la planète et en élaborant des stratégies économiques et politiques en fonction des lobbys privés. A noter que des économistes de talent craignent un futur effondrement du système financier de l’Europe, en citant leur crainte d’une future libanisation du système.

DAMMOUS Hanna

17 h 08, le 03 octobre 2022

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Commentaires (2)

  • Le fait et que l’Europe importent presque tout pour leurs industries y compris l’énergie et une large part de leurs consommations, avec des prix internationaux qui flambent et leur devise qui chute, renforcé par le trading qui s’octroie la part du lion, provoquant une inflation réelle à deux chiffres, que les instituts de statistique modèrent la publication en la gardant en dessous de 9%. Pour cause, les réseaux économiques occidentaux non officiels critiquent le fonctionnement des banques centrales et les dettes abyssales des gouvernements avec leurs politiques inconscientes de dépenses inadéquat, du gaspillage, du coute que coute, de la distribution des aides économiques pour des raisons électorales, un va-t’en guerre sur base émotionnel et loin des intérêts nationaux se privant des ressources d’un espace qui possède plus que 30% des matières premières de la planète et en élaborant des stratégies économiques et politiques en fonction des lobbys privés. A noter que des économistes de talent craignent un futur effondrement du système financier de l’Europe, en citant leur crainte d’une future libanisation du système.

    DAMMOUS Hanna

    17 h 08, le 03 octobre 2022

  • ZELENSKY work. DIE!

    Marie Claude

    07 h 53, le 30 septembre 2022

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