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Sport - Moto GP

Miller s’impose, Quartararo respire

L’Australien Jack Miller a remporté en solitaire le Grand Prix du Japon, au cours duquel le Français Fabio Quartararo, leader au championnat et 8e à l’arrivée, a profité de la chute de son rival italien Bagnaia pour creuser l’écart au général.

Miller s’impose, Quartararo respire

Jack Miller au moment de célébrer sa première place et faisant cabrer sa Ducati à l’arrivée du Grand Prix du Japon. Issei Kato/Reuters

Rarement une huitième place aura eu un tel parfum de victoire. Bien loin derrière le vainqueur australien, Fabio Quartararo ressort de cette escale nippone avec un grand bol d’air frais : « Dix points, c’était pas beaucoup, mais avec dix-huit on commence à reprendre un petit peu d’air, s’est félicité le pilote Yamaha. Je n’ai rien lâché et là, sincèrement, je suis confiant pour la suite. Je suis plus motivé que jamais pour la Thaïlande. »

Une chute qui vaut cher

En creusant l’écart sur ses principaux poursuivants malgré un nouveau week-end mitigé, « El Diablo » reprend espoir dans sa quête de défense de son titre mondial. Tout le contraire de Bagnaia (Ducati), parti à la faute dans le dernier tour en tentant de dépasser le tricolore, qui peut se mordre les doigts d’avoir offert un tel cadeau à son rival. « C’est sans doute une de mes plus grosses erreurs de la saison, concède le pilote italien. C’était un jour où il fallait être calme et ne pas prendre trop de risques. Et malheureusement, je n’ai pas fini la course. Je m’excuse auprès de l’équipe car ils ont fait un travail fantastique ce week-end. » À quatre courses du terme de la saison, le dauphin de Quartararo au classement vient peut-être de laisser filer son premier sacre mondial. Tout comme l’Espagnol Aleix Espargaro (Aprilia), sur la troisième marche du podium, qui n’a pas marqué le moindre point avec sa 16e place du jour.

Marquez reprend des couleurs

Pour son grand retour sur une première ligne d’un Grand Prix, le sextuple champion du monde Marc Marquez, parti en pole, a lui aussi manqué de rythme après avoir raté son départ. Parti en tête sous un soleil revenu après les trombes d’eau tombées la veille lors des qualifications, il termine à la 4e place, perdant dès les premiers tours de roues la tête de la course. Le pilote Honda, revenu le week-end dernier en compétition après trois mois d’absence en raison d’une opération au bras droit (la quatrième en deux ans), avait signé samedi sur le circuit détrempé de Motegi sa première pole depuis 2019. Une mise en route poussive qui a également fait défaut à l’autre tricolore Johann Zarco, 2e sur la grille et seulement 11e à l’arrivée. Malgré ses belles performances en séances de qualifications au guidon de sa Ducati, il confirme ses difficultés récurrentes en course, lui qui est toujours à la recherche de son premier succès en Moto GP.

Bangkok en ligne de mire

Profitant de la faillite collective des favoris, Jack Miller ne s’est pas fait prier pour prendre les commandes dès la mi-course avant de s’imposer en solitaire. L’Australien devance le Sud-Africain Brad Binder (KTM), son futur coéquipier la saison prochaine, et l’Espagnol Jorge Martin (Ducati-Pramac), 3e de la course. Après 16 manches sur 20, Quartararo a réalisé ce dimanche au Japon une très belle opération, inespérée au vu de ses difficultés des dernières semaines. Parti à une modeste 9e place, le Niçois compte désormais 219 points, soit 18 de plus que Bagnaia (201 points) et 25 de plus qu’Aleix Espargaro (194).

Le Grand Prix de Thaïlande qui se déroulera le week-end prochain sur le circuit de Bangkok aura déjà des allures de dernière chance pour les deux outsiders. S’il venait à s’imposer, Quartararo s’ouvrirait grand les portes d’un second titre mondial consécutif à seulement 23 ans. Une performance qui serait inédite pour un pilote aussi jeune depuis la légende italienne Valentino Rossi.

G.B. avec AFP

Rarement une huitième place aura eu un tel parfum de victoire. Bien loin derrière le vainqueur australien, Fabio Quartararo ressort de cette escale nippone avec un grand bol d’air frais : « Dix points, c’était pas beaucoup, mais avec dix-huit on commence à reprendre un petit peu d’air, s’est félicité le pilote Yamaha. Je n’ai rien lâché et là, sincèrement, je suis...

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