La dernière réponse de l'Iran dans les négociations en cours pour sauver l'accord de 2015 sur le nucléaire est un pas "en arrière", a estimé vendredi à Bruxelles le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken.
"Au cours des dernières semaines, nous avons franchi certaines étapes. L'Iran a renoncé à certaines exigences qui n'avaient rien à voir avec le JCPOA", a-t-il déclaré, utilisant le sigle de l'accord conclu en 2015 avec Téhéran par les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU (États-Unis, France, Royaume-Uni, Chine et Russie) plus l'Allemagne. "Mais la dernière réponse nous ramène en arrière", a-t-il souligné, insistant sur le fait que les États-Unis n'étaient pas prêts à transiger sur leurs exigences. "Nous ne signerons un accord que s'il est bon pour notre sécurité nationale", a-t-il martelé.
Les négociations sur le nucléaire iranien, engagées depuis 16 mois mais qui avaient été suspendues puis reprises début août, visent à relancer l'accord de 2015. L'Union européenne, coordinatrice des pourparlers, a présenté le 8 août ce qu'elle a appelé un "texte final" pour restaurer l'accord qui avait été enterré en 2018 par l'ancien président américain, Donald Trump.
Téhéran a récemment demandé une nouvelle fois la clôture d'une enquête de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) concernant des traces d'uranium enrichi retrouvées sur trois sites non déclarés, ce que le patron de l'Agence, Rafael Grossi, refuse.
Les plus commentés
Qui sont ces juifs ultraorthodoxes et propalestiniens ?
Mélanie Joly à « L’OLJ » : Le Canada a promis 65 millions de dollars d’aide au Liban
Une escalade pour... empêcher l’élargissement de la bataille, selon le Hezbollah