Tant de problèmes jalonnent notre morne quotidien à attendre je ne sais quoi que la moindre chose positive nous met en joie : l’eau qui vient, l’électricité qui nous fait une courte visite, le réseau internet qui s’éveille par intermittence, ces petites réparations que nous avons apprises à faire nous-mêmes, le téléphone qui sonne, cette honteuse quantité de chocolats et de sucreries que nous ramenons du supermarché, un bon film, aucune nouvelle catastrophe…
Nos petites joies sont faciles et notre seuil de satisfaction n’est plus exigeant. Nous évitons toutefois d’écouter trop régulièrement les nouvelles : entendre leurs mensonges et voir leurs têtes nous plonge immédiatement dans une colère froide et un immense dégoût.
Peut-on dire encore qu’ils nous représentent ? La réponse est claire… Et pourtant ils sont toujours là !
Les textes publiés dans le cadre de la rubrique Courrier n’engagent que leurs auteurs. Dans cet espace, L’Orient-Le Jour offre à ses lecteurs l’opportunité d’exprimer leurs idées, leurs commentaires et leurs réflexions sur divers sujets, à condition que les propos ne soient ni diffamatoires ni injurieux ni racistes.
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