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Lifestyle - La mode

Le fonds Fashion Trust Arabia annonce ses finalistes 2022

Pour la communauté des jeunes créatifs du monde arabe, c’est le moment le plus attendu de l’année. Fashion Trust Arabia a annoncé lundi le nom des quatre finalistes de chacune des cinq catégories en lice, un seul par liste devant remporter le Graal : une enveloppe de plusieurs dizaines de milliers de dollars et un programme de mentorat pour développer sa marque.

Le fonds Fashion Trust Arabia annonce ses finalistes 2022

La Libanaise Rym Beydoun (Super Yaya), finaliste dans la catégorie prêt-à-porter. Photo DR

Quand Tania Farès fonde à Londres, en 2011, le Fashion Trust, fondation à but non lucratif affiliée au British Fashion Council, son objectif est déjà d’apporter soutien financier et plan de travail aux jeunes créateurs de mode. Le Fashion Trust permet alors à de jeunes créatrices britanniques telles que Emilia Wickstead, Mary Katrantzou ou Sophia Webster de développer leurs marques éponymes qui jouent aujourd’hui dans la cour des grands. Constatant par ailleurs l’abondance de talents dans le monde arabe et les difficultés financières qui freinent leur épanouissement, ainsi que la nécessité de créer une structure pour les soutenir et les guider, Tania Farès enchaîne, en 2018, avec Fashion Trust Arabia, une initiative à but non lucratif placée sous le patronage et la présidence d’honneur de cheikha Moza Bint Nasser du Qatar, et qu’elle copréside avec cheikha al-Mayassa bint Hamad al-Thani. Chaque année, depuis la création du prix FTA, un jury trié sur le volet réceptionne et examine les centaines de candidatures posées dans les quatre catégories prêt-à-porter, soirée, accessoires, bijoux et talents débutants, une cinquième étant réservée au pays mis à l’honneur à chaque nouvelle édition. Vingt-quatre finalistes sont ainsi sélectionnés dont un seul par catégorie recevra le prix après la présentation live des travaux des candidats à Doha. Les prix sont remis en novembre de chaque année dans le cadre d’une cérémonie prestigieuse.

Une édition 2022 marquée par la culture et le savoir-faire

Pour l’édition 2022, le jury est composé de Sarah Andelman, Imruh Asha, Adam Baidawi, Wayman Bannerman and Micah McDonald, Bryan Boy, Carmen Busquets, Piergiorgio Del Moro, Alex Fury, Nina Garcia, Tiffany Godoy, Sofia Guellaty, Gabriella Karefa-Johnson, Saif Mahdi, Sara Maino, Mary Alice Malone, Erdem Moragliou, Pierre M’Pele, Edgardo Osorio, Fabio Piras, Gaia Repossi, Olivier Theyskens, Elizabeth Von Der Goltz et Patti Wilson. Le pays à l’honneur est la Turquie. Les finalistes représentent dix pays de la région Mena : Le Maroc (cinq candidats), le Liban (quatre candidats), l’Égypte (trois candidats, dont un est né et a grandi au Qatar), le Soudan (deux candidats), l’Arabie saoudite, la Tunisie, l’Algérie, le Yémen, la Syrie et le Koweït (un candidat chacun). Ils ont en commun leur amour de la mode, non seulement comme véhicule de beauté et reflet d’une époque, mais surtout comme moyen de soutenir les savoir-faire et préserver le patrimoine et les traditions de leurs pays respectifs.

La Libanaise Renwa Yassine (Renwa), finaliste dans la catégorie prêt-à-porter. Photo DR

Prêt-à-porter : ce sera une femme

Cette catégorie couronnera enfin une femme, après Roni Hélou et Salim Azzam (2019), Omer Asim (2020) et Zaid Affas (2021). Les quatre finalistes sont Renwa Yassine, Rym Beydoun, Siham et Sarah Albinali et Yousra Elsadig. Renwa Yassine (Renwa) et Rym Beydoun (Super Yaya) sont toutes deux libanaises ayant grandi en Côte d’Ivoire. Siham et Sarah Albinali sont deux sœurs saoudiennes. Yousra Elsadig est soudanaise.

Tenues de soirée : sous le signe de l’art

Deux femmes et deux hommes sont en compétition dans cette catégorie où se sont distingués Krikor Jabotian (2019), Yousef Akbar (2020) et Mohamed Benchellal (2021). Amna Alsalem, riche d’un parcours aux beaux-arts, est koweïtienne. Yasmin Mansour, née et élevée au Qatar, est d’origine égyptienne. Artsi Ifrah (Maison ARTC) est marocain. Moulham Obid est syrien.

La Libanaise Alexandra Hakim, finaliste dans la catégorie bijoux. Photo DR

Bijoux : durabilité et techniques ancestrales

Après les sœurs Mukhi en 2019, Ammanii en 2020, et Alia Bin Omair en 2021, les quatre finalistes 2022 de cette catégorie sont des femmes : la Libanaise Alexandra Hakim, la Marocaine Dalila Barkache, l’Égyptienne Fatma Mostafa et la Marocaine Youssra Nichane.

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Accessoires : des sacs et des souliers

Quatre femmes sont sélectionnées dans cette catégorie où Bilal Fellah (Port Tanger) s’est distingué avec une collection de lunettes de soleil en 2021, Andrea Wazen en 2020 et Zyne et Sabry Marouf en 2019. Trois des finalistes de la catégorie accessoires sont spécialisées dans les sacs à main, avec un accent sur la durabilité : La Soudanaise, Eilaf Osman (Eilaf), l’Égyptienne, Karen Gaballa (Boadk), et la Marocaine, Leila Roukni (Talel). La quatrième, la Tunisienne Duha Bukadi, est une créatrice de chaussures ludiques sous la marque Pupchen.

La Libanaise Claudia Khachan, finaliste dans la catégorie talent débutant. Photo DR

Talent débutant : Une catégorie sensible

Après le très talentueux Zaid Hijazi en 2020 et AbdelGader el-Tayeb en 2021, les quatre finalistes de cette catégorie sensible sont : la Libanaise Claudia Khachan, la Yéménite Kazna Asker, le Marocain Mohammed el-Marnissi et l’Algérienne Ratana Boulila.

Pays invité : la Turquie à l’honneur

Après la Colombie, pays mis à l’honneur en 2021 avec la distinction d’Agustín Nicolas Riveiro, le pays invité pour 2022 est la Turquie dont les quatre finalistes sont : Les benjamins, marque émergente fondée par Bünyamin Aydin ; Burç Akyol, créatrice qui a fait de l’artisanat et du « non-genre » ses chevaux de bataille ; Ceylin Turkan Bilge, fondatrice de la marque Siedres avec son mari, Émir. Enfin Sansim Adali qui redéfinit la couture dans son atelier d’Istanbul avec une équipe composée de stylistes, d’artistes 3D et d’ingénieurs informatiques.

Quand Tania Farès fonde à Londres, en 2011, le Fashion Trust, fondation à but non lucratif affiliée au British Fashion Council, son objectif est déjà d’apporter soutien financier et plan de travail aux jeunes créateurs de mode. Le Fashion Trust permet alors à de jeunes créatrices britanniques telles que Emilia Wickstead, Mary Katrantzou ou Sophia Webster de développer leurs marques...

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