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Monde - Politique

Investi pour un second mandat, Macron promet d'agir pour la France et pour la planète

L'investiture s'est caractérisée par sa sobriété, à l'image de celles des précédents présidents réélus, François Mitterrand et Jacques Chirac. 

Investi pour un second mandat, Macron promet d'agir pour la France et pour la planète

Le président français, Emmanuel Macron, passant en revue des militaires dans le jardin de l'Elysée, le 7 mai 2022 dans le cadre de la cérémonie d'investiture à la présidence de la République. Photo GONZALO FUENTES / POOL / AFP

Le président français Emmanuel Macron a fait samedi "le serment" d'agir pour laisser "une planète plus vivable" et "une France plus vivante, plus forte" au terme de son second mandat qui débute dans quelques jours, lors d'une cérémonie d'investiture sobre mais hautement symbolique.

"La conscience de la gravité des temps m'accompagne", a-t-il affirmé au début de son discours dans la salle des fêtes du palais de l'Élysée devant quelque 450 invités, citant comme juste avant lui le président du Conseil constitutionnel Laurent Fabius qui venait d'officialiser son investiture, la guerre en Ukraine, la pandémie de Covid-19 et l'urgence climatique. Le chef de l'État a insisté sur la nécessité d'"agir sans relâche" pour la France et pour l'Europe, et de "bâtir une nouvelle paix européenne et une nouvelle autonomie sur notre continent".

L'investiture s'est caractérisée par sa sobriété, à l'image de celles des précédents présidents réélus, François Mitterrand et Jacques Chirac. Dans l'assistance figuraient les prédécesseurs d'Emmanuel Macron, Nicolas Sarkozy et François Hollande, sa famille, dont son épouse Brigitte, ses amis, les membres du gouvernement, ses Premiers ministres actuel, Jean Castex, et ancien, Edouard Philippe, ainsi que les principaux responsables des deux chambres du Parlement, des corps constitués et intermédiaires, des académies, des syndicats, des cultes...

Point de vue

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Cette cérémonie "est un prolongement d'un rituel quasi monarchique, au fond c'est une sorte de sacre du monarque républicain", a expliqué à l'AFP l'historien Jean Garrigues. Le chef de l'État a salué les invités, dont des soignants, des élus locaux, des responsables associatifs, des sportifs, incarnant les priorités affichées du nouveau quinquennat, dont les JO de Paris en 2024, mais aussi les parents de Samuel Paty, l'enseignant décapité en octobre 2020 par un jihadiste, ou la veuve du premier médecin décédé du Covid-19.

"Inventer une méthode nouvelle"

Il est ensuite sorti dans le parc pour passer en revue les troupes au son de la Marseillaise mais aussi du morceau "Terre et mer" du Bagad de Lann-Bihoué, déjà joué sous son mandat en hommage à des militaires tués en opération au Sahel. La présence de 160 militaires "est liée au contexte de guerre en Ukraine mais aussi à la conception que se fait Emmanuel Macron de l'importance de l'armée française et au rôle du président de la République comme chef des armées", a souligné Jean Garrigues.

Conformément à la tradition, 21 coups de canon ont été tirés depuis l'esplanade des Invalides. M. Macron, centriste libéral réélu le 24 avril face à la candidate d'extrême droite Marine Le Pen, avec 58,55% des suffrages, a appelé à "inventer une méthode nouvelle, loin des rites et chorégraphies usées" pour gouverner en "planifiant, en réformant, en associant" davantage ses concitoyens.

Son prédécesseur socialiste François Hollande s'est félicité qu'il ait "admis" la nécessité d'un changement dans son exercice du pouvoir. "Les méthodes d'hier ne peuvent pas être reproduites pour la période de demain, non seulement parce qu'elle sera très difficile, mais parce que la France est très divisée", a-t-il déclaré aux journalistes. Le nouveau quinquennat ne commence néanmoins officiellement que le 14 mai. La nomination du nouveau Premier ministre ne devrait intervenir qu'après, alors que les élections législatives se profilent un mois plus tard.

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Les apparentes difficultés à trouver la personnalité idéale alimentent les supputations, bien que l'Élysée assure que "le président n'a proposé le poste de Premier ministre à personne". L'ex-directrice de cabinet du Premier ministre socialiste Manuel Valls, Véronique Bédague, actuellement directrice générale du groupe immobilier Nexity, aurait décliné l'offre, de même que la députée socialiste Valérie Rabault qui a indiqué avoir été approchée et avoir refusé pour ne pas avoir à porter le projet de retraite à 65 ans.

Jean Garrigues voit une série de difficultés principales pour M. Macron dans cette optique. Il cite notamment le "paysage politique fracturé", auquel il est confronté, sans "véritable culture de parti" au sein de sa formation, qui vient de se rebaptiser Renaissance, et "la nature même de son positionnement politique, à la fois à droite et à gauche". "Vous ne pouvez pas créer en même temps un nouveau parti qui s'appelle Renaissance et prendre des chevaux de retour à la tête du gouvernement", conclut-il. M. Macron est attendu lundi, Journée de l'Europe, à Strasbourg où il prononcera un discours au Parlement européen, avant de se rendre à Berlin pour rencontrer le chancelier allemand Olaf Scholz, son premier déplacement à l'étranger depuis sa réélection.

Le président français Emmanuel Macron a fait samedi "le serment" d'agir pour laisser "une planète plus vivable" et "une France plus vivante, plus forte" au terme de son second mandat qui débute dans quelques jours, lors d'une cérémonie d'investiture sobre mais hautement symbolique."La conscience de la gravité des temps m'accompagne", a-t-il affirmé au début de son discours dans la salle...

commentaires (2)

Exact,Eleni... et Charles de Gaule disait des francais "des veaux"...ils le prouvent en élisant "macron" qui est quoi,qui est qui....sauf parti du lobby "Rothschild n Co".

Marie Claude

08 h 31, le 08 mai 2022

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Commentaires (2)

  • Exact,Eleni... et Charles de Gaule disait des francais "des veaux"...ils le prouvent en élisant "macron" qui est quoi,qui est qui....sauf parti du lobby "Rothschild n Co".

    Marie Claude

    08 h 31, le 08 mai 2022

  • Le meilleur président après De Gaule c’était Jacques Chirac le pire c’était Francois Mitterand, Dracula .

    Eleni Caridopoulou

    19 h 24, le 07 mai 2022

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