Unanimes, sommes-nous à clamer haut et fort la grandeur de notre pays alors qu’il rentre concernant l’humilité de l’ignorance dans le temple de l’histoire.
Mieux, sommes-nous à l’acclamer comme le plus beau pays du monde, alliant neige et mer dans la même journée. À faire fondre en larmes le granit.
Et dès lors que nous avons le choix entre cette glorieuse aura et le fait de libérer le Barabbas de nos magouilles, nous n’hésitons pas une seconde par nos agissements à cracher sur la figure de notre pays, en révélant notre nature diabolique et inconsciente par rapport à l’héritage et à la construction de nos personnes.
Rapides, sommes-nous à retourner nos vestes, fidèles moutons sous la commande de plusieurs bergers entrés dans nos alpages car nous voyant en manque de bergers.
Pouvons-nous encore espérer la résurrection ?
À moins de traverser nos déserts intérieurs pour élaguer toutes les scories qui nous cristallisent dans le crime le plus abject de l’histoire où un peuple tue son pays et son identité pour quelques dollars et une abondance de luxure, nous ne pouvons qu’espérer non seulement la perte de notre foyer national mais la damnation des peuples, signant ainsi l’échec du message d’espérance pour toutes les nations.
Nous ne pouvons plus compter que sur la miséricorde divine pour sauver nos âmes.
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