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Dernières Infos - Crise au Liban

Les employés de l'hôpital Saint-Georges à Ajaltoun annoncent une grève ouverte


Les employés de l'hôpital Saint-Georges à Ajaltoun annoncent une grève ouverte

Le siège de l'hôpital Saint Georges à Ajaltoun, dans le Kesrouan. Photo tirée de la page Facebook de l'hôpital Saint Georges-Ajaltoun

Des employés de l'hôpital Saint-Georges de Ajaltoun, dans le Kesrouan, ont annoncé lundi une "grève ouverte et un arrêt de travail" en raison de la "détérioration des conditions de vie et de la flambée des prix du carburant" dans un Liban en plein effondrement depuis 2019. 

"Il est devenu impossible pour les employés qui perçoivent leur salaire au taux de 1.500 LL contre le dollar de poursuivre leur travail", ont déclaré les employés dans un communiqué, alors que ce taux oscille sur le marché parallèle autour de 24.000 LL lundi après-midi.

Les employés ont également déploré le fait qu'un nouveau conseil d'administration n'ait toujours pas été mis en place pour contribuer à améliorer leur situation, conformément à des promesses qu'on leur avait formulées. Ils ont par conséquent annoncé "une grève ouverte et un arrêt de travail jusqu'à ce que (leur) situation s'améliore". "Cela ne signifie pas seulement toucher les salaires que nous n'avons pas perçus, cela implique aussi une hausse de nos salaires et des indemnités de transport, ce qui nous permettrait de vivre décemment", ont-ils souligné. 

Contacté par notre publication anglophone L'Orient Today à maintes reprises, l'hôpital n'était pas joignable.

De nombreux employés gagnent toujours des salaires similaires à ceux d'avant la crise économique qui paralyse le Liban depuis l'été 2019, alors que la monnaie nationale a perdu plus de 90% de sa valeur. Les prix des produits essentiels ont considérablement renchéri, faisant plonger plus des trois quarts de la population sous le taux de pauvreté. 


Des employés de l'hôpital Saint-Georges de Ajaltoun, dans le Kesrouan, ont annoncé lundi une "grève ouverte et un arrêt de travail" en raison de la "détérioration des conditions de vie et de la flambée des prix du carburant" dans un Liban en plein effondrement depuis 2019. "Il est devenu impossible pour les employés qui perçoivent leur salaire au taux de 1.500 LL contre le dollar...