
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian (g), reçu par le chef de l'Etat libanais Michel Aoun (c) au palais présidentiel de Baabda, le 25 mars 2022. Photo Twitter @LBpresidency
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, en visite officielle à Beyrouth, a assuré vendredi à Baabda que son pays était "prêt à aider le Liban dans tous les domaines, notamment pour l'approvisionnement en blé", suite à l'invasion russe de l'Ukraine, qui a ébranlé la sécurité alimentaire du pays. Le ministre, qui s'est également entretenu avec son allié l0cal Hassan Nasrallah, secrétaire général du Hezbollah, a évoqué, en outre, des "résultats positifs" auxquels conduiront "prochainement" les négociations sur le nucléaire, selon des propos rapportés par la présidence.
Lors d'une réunion avec le chef de l'Etat, Michel Aoun, M. Abdollahian a assuré que son pays était "prêt à aider le Liban dans tous les domaines, notamment pour l'approvisionnement en blé", indique la présidence sur Twitter. L'Agence nationale d'information (Ani, officielle) précise que le responsable a également proposé que des réunions bilatérales se tiennent à ce sujet entre les ministres concernés des deux pays.
Le chef de la diplomatie iranienne a affirmé, par ailleurs, que "les négociations de Vienne conduiront prochainement à des résultats positifs", poursuit la présidence. De son côté, M. Aoun a souligné que "tout développement positif dans les négociations de Vienne se reflétera positivement sur la stabilité et la paix dans les pays de la région et dans le monde". Il a espéré, par ailleurs, que "les négociations entre l'Iran et l'Arabie saoudite reprendront, au vu du rôle que les deux pays jouent aux niveaux régional et international, et que ces "efforts se répercuteront positivement sur la région".
Le président Aoun a également examiné avec le responsable iranien les "répercussions négatives" de la présence de réfugiés syriens sur le territoire libanais, rapporte l'Ani. Il a appelé Téhéran à l'aider à trouver une solution à cette crise et à œuvrer pour le rapatriement des réfugiés. Les deux responsables ont enfin discuté de l'invasion russe de l'Ukraine et espéré que Moscou et Kiev parviendront à trouver une "solution pacifique".
Plus tôt dans la journée, M. Abdollahian a été reçu par le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, avec qui il s'est entretenu au sujet des développements politiques au Liban et dans la région. Il était accompagné d'une délégation iranienne et de l'ambassadeur d'Iran au Liban, Mohammad Jalal Firouznia.
Le ministre iranien des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian (g) s'entretenant avec le secrétaire général du Hezbollah Hassan Nasrallah à Beyrouth, le 25 mars 2022. Photo Hezbollah Media Office/Handout via REUTERS
Arrivé à Beyrouth la veille en provenance de Damas, M. Abdollahian avait été reçu jeudi par son homologue libanais, Abdallah Bou Habib, le président de la Chambre Nabih Berry et le Premier ministre Nagib Mikati. Ce déplacement intervient au lendemain d'un premier signe d’ouverture de l'Arabie saoudite, grand rival de l'Iran dans la région, à l’égard de Beyrouth.
Le chef de la diplomatie iranienne avait assuré, jeudi,que son pays "ne veut que du bien pour le Liban". "Nous sommes pleinement convaincus que grâce à la sagesse des hommes d'Etat au Liban, et grâce à l'esprit vif du peuple libanais, le pays sera en mesure de tenir les prochaines législatives d'une manière à aboutir à un meilleur avenir", avait-il indiqué, à l'issue d'une réunion avec M. Bou Habib. M. Abdollahian avait également espéré "un retour à des relations normales entre l'Arabie saoudite et l'Iran", faisant cependant état de "messages contradictoires de la part des responsables saoudiens".
Le déplacement du ministre iranien intervient au lendemain du premier signe d’ouverture saoudienne en direction du Liban, après un gel des relations pendant plusieurs mois. Mais dans les milieux du Premier ministre Mikati ainsi que du Hezbollah, on affirme que la concomitance entre le "retour" saoudien et cette visite n'est que pure coïncidence, ces déplacements officiels étant programmés à l’avance. Cette lecture n'est cependant pas partagée pas Karim Bitar, directeur de l’Institut des sciences politiques à l’Université Saint-Joseph de Beyrouth. Interrogé par L’Orient-Le Jour, il a estimé que la visite de M. Abdollahian à Beyrouth est porteuse d’un message à M. Mikati : "C’est une façon de rappeler au Premier ministre la nécessité de garder ses distances par rapport à Riyad qui commence à préparer son retour au Liban".
La tournée de M. Abdollahian au Liban et en Syrie, deux pays où Téhéran exerce une forte influence grâce à ses alliés locaux, intervient aussi dans un contexte régional et international marqué notamment par la poursuite des pourparlers de Vienne qui pourraient déboucher prochainement sur un accord entre Téhéran et les puissances mondiales autour du dossier nucléaire.
On dirait que Aoun est fier de servir de balle dans leur match pays du golf, Iran. Il croit représenter son pays alors qu’il ne fait que l’humilier en acceptant de recevoir un subalterne toutes dents dehors après avoir fait son discours de vendu au Vatican pour narguer les libanais et afficher ouvertement sa volonté tendancieuse de soumission et d’asservissement pour garantir le fauteuil à son ânon. Honte à lui et à tous ceux qui continuent de servir de spectateurs à ces scènes obscènes qui ne nous grandissent pas. Les portes de Baabda, palais d’une présidence libanaise, qu’il a transformé depuis son arrivée au pouvoir à un QG pour les ennemis pour manigancer dans le seul but de détruire ce qui reste de notre pays. Le pire c’est qu’il ne s’en cache pas alors une question: Pourquoi est il toujours au pouvoir et jusqu’à quand les libanais accepteraient ils d’être massacrés par leur pseudo président fantoche qui fait de tout pour régner le plus longtemps possible jusqu’au point de non retour? On peut dire que dans ce domaine il a réussi et il ne reste plus rien de ce pays à part son drapeau qui sera bientôt remplacé par un autre au plus grand plaisir des voleurs vendus. Ils n’auraient pas pu espérer mieux qu’un pantin pareil, il s’est surpassé et il est fier d’avoir mener à bien la mission d’anéantissement de son propre pays. Regardez son sourire niais, il en dit long sur son auto-satisfaction, entourés de nos bourreaux qu’il continue de servir.
12 h 24, le 27 mars 2022