Rechercher
Rechercher

Dernières Infos - Iran

Les États-Unis n'ont pas pu freiner les exportations iraniennes de pétrole, selon Téhéran


Les États-Unis n'ont pas pu freiner les exportations iraniennes de pétrole, selon Téhéran

Un Iranien marche près d'un mur marqué d'un tag anti-américain, sur l'ancienne ambassade américaine à Téhéran, le 12 mars 2022. Photo ATTA KENARE / AFP

Le ministre iranien du Pétrole Javad Owji a affirmé samedi que les États-Unis, qui ont récemment confisqué la cargaison de pétroliers transportant du brut iranien, n'ont pas réussi à freiner les exportations de pétrole du pays, visé par des sanctions pétrolières.

Selon des documents judiciaires américaines révélés vendredi, les États-Unis ont saisi le chargement de deux pétroliers, soupçonnés d'avoir transporté plus de 700.000 barils de brut iranien en violation de l'embargo américain. "L'ennemi a tenté à plusieurs reprises de réduire les exportations pétrolières de l'Iran et de saisir les navires du pays" au cours des derniers mois, a indiqué M. Owji au quotidien gouvernemental Iran. "Lorsque l'ennemi a vu qu'il était impuissant et qu'il ne pouvait pas mettre fin à nos exportations, il s'est attaqué à nos navires", a-t-il ajouté, tout en affirmant que "les forces iraniennes ont fait échouer plusieurs" tentatives de saisie américaines.

Selon M. Owji, les exportations de pétrole iranien ont "augmenté" en dépit des sanctions. "Les États-Unis ont compris que ces sanctions sont inefficaces et qu'il leur est impossible de réduire nos exportations à zéro", a-t-il ajouté. Les États-Unis accusent l'Iran de vouloir contourner les sanctions en exportant du pétrole notamment en Chine, au Venezuela et en Syrie, et ont saisi à plusieurs reprises la cargaison de pétroliers qui transportaient du brut iranien.

La dernière saisie en date, survenue il y a plusieurs semaines, selon les documents judiciaires américains, a eu lieu discrètement, alors que des négociateurs essaient de ressusciter l'accord sur le nucléaire iranien de 2015. Conclu par l'Iran d'un côté, et les États-Unis, la Chine, la France, le Royaume-Uni, la Russie et l'Allemagne de l'autre, ce pacte était censé empêcher Téhéran de se doter de la bombe atomique en échange de la levée des sanctions qui asphyxient son économie.

Mais il s'est délité après le retrait en 2018 de Washington qui a rétabli ses sanctions contre l'Iran, dont l'embargo sur le pétrole. En réaction, l'Iran s'est progressivement affranchi des limites imposées à son programme nucléaire. Les efforts pour le relancer, qui semblaient prêts d'aboutir, ont été suspendus vendredi suite à de nouvelles exigences de Moscou.

Le ministre iranien du Pétrole Javad Owji a affirmé samedi que les États-Unis, qui ont récemment confisqué la cargaison de pétroliers transportant du brut iranien, n'ont pas réussi à freiner les exportations de pétrole du pays, visé par des sanctions pétrolières.Selon des documents judiciaires américaines révélés vendredi, les États-Unis ont saisi le chargement de deux...