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Auto - Transition électrique et connectée

Volkswagen veut faire vrombir Porsche en Bourse

Volkswagen veut faire vrombir Porsche en Bourse

Une Porsche 904 Carrera GTS (au premier plan) et des modèles 911 vintage du constructeur allemand exposés, le 3 novembre dernier, au Salon automobile de Zurich, en Suisse. Arnd Wiegmann/Reuters

Volkswagen, deuxième groupe automobile mondial, en quête de fonds pour financer sa transition électrique, a officialisé mardi dernier un projet d’introduction en Bourse de sa filiale Porsche, le fabricant du célèbre modèle sportif de luxe 911, valorisée entre 60 et 80 milliards d’euros par les analystes. Cette introduction en Bourse de Porsche doit permettre « d’accélérer » le virage du groupe Volkswagen vers la voiture électrique et connectée, a ensuite indiqué vendredi le patron du groupe, Herbert Diess. Elle « pourrait nous aider à accélérer l’exécution de notre stratégie et donner plus de flexibilité, en plus du plan d’investissement pluriannuel qui consacre déjà 90 milliards d’euros à l’électrification et aux logiciels », a expliqué M. Diess. En effet, le géant aux douze marques est lancé depuis plusieurs mois dans une course acharnée pour électrifier son offre, prévoyant également l’ouverture coûteuse d’au moins six usines de cellules de batteries en Europe.

Une introduction en Bourse donnera également « plus de liberté entrepreneuriale » à Porsche pour devenir « le n° 1 des constructeurs de sportives électriques », a ajouté M. Diess. Elle pourrait avoir lieu au quatrième trimestre de cette année, selon le directeur financier du groupe. Porsche est actuellement détenu intégralement par le groupe Volkswagen. Celui-ci est à son tour contrôlé par Porsche SE, déjà cotée en Bourse, à travers laquelle la famille Porsche-Piëch détient une majorité absolue de droits de vote (53,3 %). Le conseil de surveillance de Volkswagen a validé jeudi soir les préparatifs pour une introduction en Bourse. Porsche SE a également décidé de « soutenir sur le principe » cette introduction sur les marchés de cotation, au terme de laquelle Volkswagen continuera de détenir la majorité de Porsche.

Une Lotus Elise arrêtée sur la route de l’aéroport de Hong Kong. Tout comme Porsche, le constructeur anglais de voitures de sport réfléchit à une introduction en Bourse. Danish Siddiqui/Reuters

Lotus aussi

De son côté également, l’emblématique constructeur de voitures de sport anglaises Lotus réfléchit à une introduction en Bourse pour financer les gigantesques objectifs de croissance de sa production et ses investissements dans l’électrique. « Nous envisageons » une introduction en Bourse qui aurait lieu « dans une fenêtre de 12 à 24 mois » au plus tôt pour un montant qui reste à déterminer, mais serait de l’ordre de plusieurs milliards de dollars, a déclaré lundi dernier James Andrew, directeur de la communication de Lotus. Le lieu de l’opération n’est pas décidé, mais elle pourrait avoir lieu à New York, Londres ou Hong Kong, a-t-il précisé. Le constructeur avait organisé la semaine précédente un événement à Londres, dans le cadre d’une tournée destinée notamment à sonder l’intérêt d’investisseurs potentiels.

Lotus avait annoncé le mois dernier avoir réalisé en 2021 ses meilleures ventes en dix ans, avec 1 710 voitures vendues. Le groupe vise une croissance très rapide de sa production, comptant en particulier sur des modèles tout électriques fabriqués en Chine. Il prévoit ainsi de vendre 100 000 véhicules par an d’ici à 2028 grâce à une nouvelle division basée à Wuhan (centre de la Chine), qui fera notamment des SUV électriques. C’est cette entreprise qui ferait l’objet de l’introduction en Bourse. Le groupe Lotus avait lancé en août dernier cette filiale pour « accélérer l’innovation » dans les batteries, les moteurs électriques ou encore la « conduite intelligente », et construit une usine à Wuhan qui sera prête cette année. Elle doit atteindre une capacité maximale de production annuelle de 150 000 véhicules.

La marque avait détaillé à cette occasion ses prévisions concernant quatre nouvelles voitures électriques : un premier SUV à la fin de 2022, un coupé quatre portes présenté en 2023, un autre SUV en 2025 et une nouvelle sportive en 2026. Ces modèles s’ajouteront à l’Evija, première voiture tout électrique de la marque, et à sa dernière voiture à essence, l’Emira, lancées cette année. Le constructeur a arrêté l’an dernier la production de ses emblématiques Elise, Exige et Evora. Lotus avait annoncé fin janvier un accord de collaboration avec Britishvolt, une entreprise qui prévoit une méga-usine de cellules de batteries pour véhicules électriques dans le nord-est de l’Angleterre. Et l’entreprise avait signé début 2021 un accord avec Alpine, la branche sportive du constructeur français Renault, pour s’associer dans le développement de voitures de sport tout électrique.

Par ailleurs, Volvo Cars, propriété du fabricant chinois Geely, avait fait son entrée en octobre dernier à la Bourse de Stockholm. Volvo et Geely doivent également introduire en Bourse en 2022 leur marque commune dans l’électrique, Polestar.

Source : AFP

Volkswagen, deuxième groupe automobile mondial, en quête de fonds pour financer sa transition électrique, a officialisé mardi dernier un projet d’introduction en Bourse de sa filiale Porsche, le fabricant du célèbre modèle sportif de luxe 911, valorisée entre 60 et 80 milliards d’euros par les analystes. Cette introduction en Bourse de Porsche doit permettre...

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