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Société - Reportage

Au Akkar, ces civils qui se muent en vigiles la nuit

Face à la recrudescence des vols, des habitants de Halba montent la garde durant la nuit pour protéger leur village. Cette initiative, qui s’est propagée à d’autres localités du Akkar, est motivée par le vide sécuritaire qui prévaut dans plusieurs régions du pays en raison de la crise. Un retour au « amen zete » (autosécurité ) ? Pas tout à fait.

Au Akkar, ces civils qui se muent en vigiles la nuit

Abou Sami (à droite), le doyen des vigiles à Halba, dans le Akkar, avec deux de ses camarades sont postés au point « Haraké ». Situé à l’entrée de Halba, ce point est le plus dangereux et les hommes y montent souvent des barrages. Photo Marie Jo Sader

La municipalité de Halba a des airs d’administration hantée en cette nuit hivernale. Dans l’enceinte du bâtiment, le téléphone sonne sans arrêt. Il est pourtant 23h et il n’y a personne à joindre à une heure aussi tardive. « C’est comme ça tout le temps », affirme Abdelkader, pas le moins du monde agacé par le retentissement ininterrompu de la sonnerie. Abdelkader, 28 ans, est policier municipal. Comme tous les soirs, il rejoint une vingtaine d’hommes dans le hall d’entrée de la municipalité pour pointer sur un carnet de présence, avant de partir en patrouille. Ces hommes montent par groupe à bord de véhicules pour rejoindre différents points de Halba où ils vont monter la garde jusqu’à 5h. Bien qu’ils soient vêtus d’un blouson noir avec un gros logo « police » cousu dans le dos, en réalité la plupart de ces hommes ne sont pas des...
La municipalité de Halba a des airs d’administration hantée en cette nuit hivernale. Dans l’enceinte du bâtiment, le téléphone sonne sans arrêt. Il est pourtant 23h et il n’y a personne à joindre à une heure aussi tardive. « C’est comme ça tout le temps », affirme Abdelkader, pas le moins du monde agacé par le retentissement ininterrompu de la sonnerie. Abdelkader, 28 ans, est policier municipal. Comme tous les soirs, il rejoint une vingtaine d’hommes dans le hall d’entrée de la municipalité pour pointer sur un carnet de présence, avant de partir en patrouille. Ces hommes montent par groupe à bord de véhicules pour rejoindre différents points de Halba où ils vont monter la garde jusqu’à 5h. Bien qu’ils soient vêtus d’un blouson noir avec un gros logo « police » cousu dans le dos, en réalité la...
commentaires (3)

Et comment ils se font protéger ce héros…

Eleni Caridopoulou

12 h 56, le 28 février 2022

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Commentaires (3)

  • Et comment ils se font protéger ce héros…

    Eleni Caridopoulou

    12 h 56, le 28 février 2022

  • les applaudir est la moindre des choses.

    Gaby SIOUFI

    09 h 37, le 28 février 2022

  • Quand la police est absente seul le peuple peut sauver ces villages ou la pauvrete est Reine .

    Antoine Sabbagha

    19 h 31, le 27 février 2022

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