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Politique - Frontière maritime avec Israël

Amos Hochstein entame une mission de deux jours à Beyrouth

Amos Hochstein entame une mission de deux jours à Beyrouth

L'émissaire américain Amos Hochstein (c), s'entretenant avec le président, Michel Aoun, en présence de l'ambassadrice américaine, Dorothy Shea, au palais de Baabda. Photo d'archives AFP

L’émissaire américain Amos Hochstein est arrivé hier à Beyrouth pour une mission de deux jours, alors que le Liban et Israël sont censés relancer les pourparlers indirects autour de la délimitation de leur frontière maritime sur fond d’exploitation d’hydrocarbures offshore, un dossier épineux en suspens depuis des mois. Cette visite intervient alors que le Liban avait fait savoir fin janvier qu’il était prêt à reprendre les négociations sous la houlette de l’ONU et de Washington.

Amos Hochstein doit s’entretenir avec le président de la République Michel Aoun, le Premier ministre Nagib Mikati, le président du Parlement Nabih Berry et le commandant en chef de l’armée, le général Joseph Aoun. Selon plusieurs médias locaux, l’émissaire américain revient avec des propositions concrètes concernant la délimitation de la frontière, sans plus de détails. Le dossier de l’importation du courant électrique et du gaz de Jordanie et d’Égypte via la Syrie, dans le cadre d’une initiative américaine, sera également au menu des discussions.

Des pourparlers avaient démarré entre le Liban et Israël en octobre 2020, sur la base d’une zone contestée d’une superficie de 860 km² à partager entre les deux pays (la ligne 23 qui délimite le triangle des 860 km², adoptée par le gouvernement en 2011). La ligne Hof, du nom du diplomate américain Frederic Hof qui avait joué les médiateurs entre les deux parties entre 2010 et 2012, attribuait au Liban 55 % de cette zone contre 45 % à Israël. Le Liban avait ensuite fait monter les enchères lors des négociations, réclamant une zone supplémentaire de 1 430 km² dans le tracé de la frontière maritime avec Israël, mais ces pourparlers avaient fini par être suspendus en décembre 2020. Le chef de l’État Michel Aoun avait alors fait de la revendication maximaliste libanaise son cheval de bataille, avant de faire volte-face et de s’abstenir de signer le décret amendant la superficie de la zone réclamée par le Liban. Face aux revendications libanaises qu’il jugeait excessives, l’État hébreu avait menacé d’élaborer un tracé maximaliste de son cru, qui aurait empiété sur quatre blocs libanais et bloqué toute négociation.

Début octobre 2021, Israël avait affirmé être prêt à faire de nouveaux efforts pour résoudre son différend avec le Liban sur la délimitation de leurs eaux territoriales en Méditerranée, tout en soulignant ne pas accepter que Beyrouth « dicte » les termes des pourparlers. En décembre dernier, l’ambassadeur d’Israël à l’ONU Gilad Erdan avait contesté auprès du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, l’appel d’offres international lancé par le Liban pour l’attribution des licences d’exploration et d’exploitation des réserves supposées d’hydrocarbures offshore situées dans les huit blocs restants de la zone économique exclusive (ZEE) du Liban. Le ministre de l’Énergie Walid Fayad avait annoncé fin novembre avoir signé une décision réinitialisant le second round de l’appel d’offres pour l’attribution de ces licences, faisant passer le nombre de blocs à attribuer de 5 à 8 (soit la totalité de ceux restants). Parmi ces blocs, le 8 et le 10 sont situés, au moins en partie, dans la zone contestée. Ces derniers jours, des articles de presse faisaient état d’un « document secret » des autorités libanaises en réaction aux protestations israéliennes. Mais dimanche, le ministère libanais des Affaires étrangères a fait savoir que la lettre en question était un document officiel daté du 2 février et envoyé à tous les membres du Conseil de sécurité.

L’émissaire américain Amos Hochstein est arrivé hier à Beyrouth pour une mission de deux jours, alors que le Liban et Israël sont censés relancer les pourparlers indirects autour de la délimitation de leur frontière maritime sur fond d’exploitation d’hydrocarbures offshore, un dossier épineux en suspens depuis des mois. Cette visite intervient alors que le Liban avait fait savoir...

commentaires (3)

Pour bientôt, sous ce mandat, la signature du partage de l’extraction du gaz avec une garantie américaine pour une prospérité à venir ! Sinon un avenir sombre pour longtemps.

ChatGPT

13 h 34, le 09 février 2022

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Commentaires (3)

  • Pour bientôt, sous ce mandat, la signature du partage de l’extraction du gaz avec une garantie américaine pour une prospérité à venir ! Sinon un avenir sombre pour longtemps.

    ChatGPT

    13 h 34, le 09 février 2022

  • Pour bientôt la Signature de

    ChatGPT

    13 h 29, le 09 février 2022

  • a quand la finalisation de ce cauchemar? a quand l'acte final ? quel sera t il ? quid du projet peaufine par nabih berry des l'origine & contrarie par papa ?

    Gaby SIOUFI

    10 h 42, le 09 février 2022

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