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Économie - Restrictions bancaires

Sit-in devant l’ambassade de France, des activistes réclament des mesures contre les dirigeants « corrompus »

Des activistes se sont rassemblés hier matin devant l’ambassade de France à Beyrouth, à l’appel du groupe d’avocats Mouttahidoun et de l’association « Cri des déposants », afin de protester contre la « classe dirigeante corrompue » au Liban et de demander à la communauté internationale de prendre des mesures de rétorsion contre ces dirigeants.

Au cours de ce sit-in, les protestataires ont critiqué « les décisions du gouverneur de la Banque du Liban et de l’Association des banques du Liban » face à la crise financière et ont réclamé qu’ils soient traduits devant la justice internationale, selon des informations de l’Agence nationale d’information (ANI, officielle). Le président de l’association Cri des déposants, Alaa Khorchid, a précisé que des rassemblements similaires auront lieu « afin de faire parvenir notre appel aux pays concernés, notamment les gouvernements européens et les États-Unis, vu que la majorité des piliers de la classe politique et financière sont détenteurs de nationalités étrangères ». Il a accusé ces dirigeants d’avoir « transféré illégalement des fonds à l’étranger, en collusion avec le gouverneur de la banque centrale en échange de sa protection » et d’avoir renouvelé le mandat de ce dernier. Le gouverneur de la banque centrale Riad Salamé est tenu pour responsable, par une partie de la population et certaines formations politiques, de la crise socio-économique et financière que traverse le Liban depuis 2019. Les avoirs en banque des Libanais sont soumis à des restrictions « injustes » et la communauté internationale doit « prendre des mesures de rétorsion à l’encontre de la classe politique et financière corrompue », a-t-il encore lancé.

Les banques libanaises imposent depuis le début de la crise des restrictions illégales sur les retraits et transferts de fonds de leurs clients. Une loi sur le contrôle des capitaux doit être validée par le Parlement depuis plusieurs mois sans qu’aucun accord ne soit encore trouvé.

Des activistes se sont rassemblés hier matin devant l’ambassade de France à Beyrouth, à l’appel du groupe d’avocats Mouttahidoun et de l’association « Cri des déposants », afin de protester contre la « classe dirigeante corrompue » au Liban et de demander à la communauté internationale de prendre des mesures de rétorsion contre ces dirigeants. Au cours de ce...

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Un autre Ali Baba, Riad Salame…..

Eleni Caridopoulou

00 h 46, le 16 janvier 2022

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Commentaires (1)

  • Un autre Ali Baba, Riad Salame…..

    Eleni Caridopoulou

    00 h 46, le 16 janvier 2022

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