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Politique - Analyse

Au Liban, les législatives sont-elles la clé du changement ?

Si les élections ne sont pas la panacée, elles demeurent le meilleur moyen, le seul en l’occurrence, de redéfinir le jeu politique interne.

Au Liban, les législatives sont-elles la clé du changement ?

Un électeur libanais glissant un bulletin dans l’urne lors des législatives. Photo d’archives AFP/Joseph EID

Pour la première fois depuis le soulèvement d’octobre 2019, les Libanais auront la possibilité de renouveler tout ou partie de la classe politique lors des législatives qui doivent se tenir le 15 mai prochain. Dans une démocratie fonctionnelle, une...
Pour la première fois depuis le soulèvement d’octobre 2019, les Libanais auront la possibilité de renouveler tout ou partie de la classe politique lors des législatives qui doivent se tenir le 15 mai prochain. Dans une démocratie fonctionnelle, une...

commentaires (15)

Ils rêvent tous en couleurs. Les législatives, si elles auront lieu seront chapeautées et contrôlées par les fossoyeurs ou n’auront pas lieu. Ils veulent coûte que coûte devenir des légitimes au pouvoir et feront en sorte que cela ressemble à des votations règlementer. Déjà avant, ils débordaient d’astuce pour piper les dés et gonfler les scrutins en leur faveur. Nous sommes à mille lieux de la démocratie et rien ni personne n’arrivera à les déboulonner tant qu’ils bénéficient du contrôle de l’appareil judiciaire et sécuritaire du pays. Bon courage pour arriver à les dénoncer ou les punir le jour où on les coincerait la main dans le sac. La catastrophe du port en dit long sur l’assurance de leur pouvoir de saccager sans être inquiétés et ce ne sont pas des opposants dispersés et déchiquetés qui vont les empêcher de persévérer dans leur sale besogne.

Sissi zayyat

11 h 37, le 11 janvier 2022

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Commentaires (15)

  • Ils rêvent tous en couleurs. Les législatives, si elles auront lieu seront chapeautées et contrôlées par les fossoyeurs ou n’auront pas lieu. Ils veulent coûte que coûte devenir des légitimes au pouvoir et feront en sorte que cela ressemble à des votations règlementer. Déjà avant, ils débordaient d’astuce pour piper les dés et gonfler les scrutins en leur faveur. Nous sommes à mille lieux de la démocratie et rien ni personne n’arrivera à les déboulonner tant qu’ils bénéficient du contrôle de l’appareil judiciaire et sécuritaire du pays. Bon courage pour arriver à les dénoncer ou les punir le jour où on les coincerait la main dans le sac. La catastrophe du port en dit long sur l’assurance de leur pouvoir de saccager sans être inquiétés et ce ne sont pas des opposants dispersés et déchiquetés qui vont les empêcher de persévérer dans leur sale besogne.

    Sissi zayyat

    11 h 37, le 11 janvier 2022

  • S’il y aura un changement ça va pas être plus que 10%. Par ce que le libanais s’accroche à son leader politique coûte que coûte.

    Geara Bruno

    17 h 24, le 10 janvier 2022

  • Si, nous Libanais ne prenons pas la mesure du désastre qui nous attend, dans le cas où un changement ne s'opérerait pas, c'est un résumé de ce que nous réserve les hezbollahis, avec ses 100 000 combattants. https://www.leparisien.fr/archives/a-beyrouth-sud-c-est-l-apocalypse-17-07-2006-2007171444.php...

    C…

    16 h 07, le 10 janvier 2022

  • TOUT LE MONDE PARLE ET ATTEND LES ÉLECTIONS. IL N'Y AURA PAS DES ÉLECTIONS LIBRES AU LIBAN. IL FAUT ÊTRE UN DÉBIL MENTAL POUR LE CROIRE.

    Gebran Eid

    15 h 34, le 10 janvier 2022

  • Ne rêvez pas debout ! Aucun leader indépendant des partis et des communautés n'a émergé jusqu'à ce jour ! Les libanais ne votent JAMAIS pour des programmes ou des promesses ! Leur vote est un vote pour un leader, une personne charismatique qui cristallise leur instinct d'obéissance à leur communauté ou à leur parti . et lorsque l'on analyse la liste des candidats éventuels à la députation , on se rend compte que de cette opposition qui se prétend révolutionnaire n'a filtré aucun leader dont le seul nom fait vibrer les foules , qu'elles soit chrétiennes ou musulmanes ! Dommage , c'est déjà perdu à l'avance , croyez moi . Charbel Nahas a raison , boycottez !

    Chucri Abboud

    13 h 52, le 10 janvier 2022

  • En réponse au titre de cet article . je dirais non !!! tant que le pays est régenté, ad vitam aeternam par, les trois grandes communautés religieuses.

    Hitti arlette

    11 h 58, le 10 janvier 2022

  • Comme dit le proverbe libanais: falej la t3alej! Tant qu'il y aura au Liban une formation comme le Hezbollah, aucun changement n'est possible...Les "Perses" sont là, et pour de bon, hélas!

    Georges MELKI

    11 h 55, le 10 janvier 2022

  • tout le monde sait deja que les chiites auront un bloc unis prohizb meme s il y a un raz de marée aucun gouvernement libre et independant ne se fera car ils n iront pas au parlement qui perdra de ce fait sa missakye..... on ne peut légiférer sans les chiites nous dirons t ils on ne peut réunir le conseil des ministres sans les chiites ... on ne peut rien faire sans eux presents donc a leur conditions c est désespérant .... Le Liban qu 'aime est mort et bien mort desole d 'etre pessimiste mais ce pays fait partie du passé son avenir se decide sans nous à Vienne

    Elime 11

    10 h 43, le 10 janvier 2022

  • Pour arriver à instaurer une démocratie digne de ce nom, il ne suffit pas de former un groupe de partis pour isoler les fossoyeurs qui se donneront à cœur joie de bloquer le pays quand ça leur chante même étant minoritaires mais de changer les lois de la constitution par de nouvelles qui écarteraient tout trublion qui essayerait de paralyser le pays sur un simple ordre donné par les vendus. D’expériences, on se rend compte que même rejetés par la société libanaise tous ces pourris arrivent quand même à atteindre leur but de massacrer et saccager le pays en se retirant du gouvernement pour empêcher toute solution, ou en s’alliant aux fossoyeurs dans le même but. Comme par hasard ce sont toujours les mêmes qui sévissent sans qu’une solution drastique ne soit trouvée pour les en empêcher. Cela peut durer éternellement avec ou sans élections. Pour ce faire il faut que le parlement soit dissout et qu’une nouvelle loi décidée par des patriotes remplace celle existante qui écarterait tout traître du gouvernement ou même du parlement sur le seul motif de sabotage qui serait considéré comme un acte de trahison pour lequel ministres et députés devraient en répondre. Tant que le parlement se réunit pour voter des lois pour protéger les traitres, rien ne se fera et le pays finira par disparaître. Il faut donc commencer par le commencement. En craignant un vide politique, nous allons de catastrophe en catastrophe, autant un vide sidéral qui les engloutit une fois pour toute.

    Sissi zayyat

    10 h 39, le 10 janvier 2022

  • ANE CELUI QUI CROIT QUE CETTE ANNERIE CHANGERAIT LES CHOSES. IL FAUT UN SOULEVEMENT POPULAIRE GENERAL D,UN CALIBRE DE CYCLONE POUR NETTOYER TOUTES LES ETABLES ET LEURS PANURGES ET LES ANES, MULETS ET BETAILS QUI Y BROUTENT L,HERBE SECHE. UN CHANGEMENT RADICAL. SINON L,ENFER TOURNERA AU ROUGE PUIS AU NOIR.

    LA LIBRE EXPRESSION

    09 h 01, le 10 janvier 2022

  • A moins d'un miracle de coordination (essentiellement utopique chez les Libanais), les candidats choisis par les partis "classiques" se verront opposes par une multitude de candidats dit "d'opposition" ' ceux ci fragmenteront les votes, et les candidats traditionnels passeront

    Kettaneh Tarek

    09 h 00, le 10 janvier 2022

  • Les élections, même avec la possibilité de voter pour du poison qui devrait de base être hors la loi et qui empoisonne l'idée même d'élections, sont une sorte de mieux que rien ou de moins pire que tout le reste, et qui seront bonnes au moins pour prendre la mesure de ce que ce peuple peut mobiliser comme expression commune (mot-clé) de changement. C'est une petite possibilité d'antidote, mais seulement à très long terme (hélas au delà de l'espérance de vie même des jeunes à moins qu'ils s'unissent dans un projet commun d'imitation servile, infatigable et exhaustive des sociétés où les Libanais cherchent à émigrer) et pas sans sacrifices, loin s'en faut, contre les poisons en lice, ceux connectés de près ou de loin aux religieux de tout poil, à ceux qui portent des idéologies privilégiant à la vie normale des idées testées seulement dans le sang, ou encore à leurs patrons régionaux.

    M.E

    08 h 34, le 10 janvier 2022

  • En conclusion: des élections, on peut espérer un léger mieux, mais il ne faut pas en attendre un miracle.

    Yves Prevost

    07 h 36, le 10 janvier 2022

  • Au moins on aura la légitimité interne et qui sois tend la légalité, et par conséquent externe !!

    Bery tus

    06 h 23, le 10 janvier 2022

  • Dans cet article, tout est dit et son contraire. Les législatives peuvent-elles changer la donne? Peut-être bien que oui, peut-être bien que non. À législatives libanaises, réponse de Normand.

    Georges Airut

    02 h 29, le 10 janvier 2022

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