Le ministre de l’Énergie et de l’Eau, Walid Fayad, a rencontré hier le PDG de TotalEnergies, Patrick Pouyanné, avec qui il a discuté des licences d’exploration et d’exploitation des réserves supposées d’hydrocarbures offshore situés dans la zone économique exclusive (ZEE) du Liban, dont le second round d’attribution des huit blocs restants a été planifié pour le 15 juin 2022.
Les deux hommes ont notamment abordé – sans fournir plus de détails dans le communiqué transmis – le cas du bloc 9, qui tombe sur un territoire disputé par le Liban et Israël, les deux pays limitrophes n’ayant toujours pas réussi à s’accorder sur leurs frontières maritimes. Total est en effet le principal acteur du consortium Total/Eni/Novatek qui a remporté le premier round d’attribution fin 2017, mettant deux blocs en jeu.
Le communiqué a également annoncé que l’entreprise française allait réaliser une étude technique et financière préliminaire pour construire une unité flottante de stockage et de transformation du gaz liquéfié (Floating Storage and Regazification Unit – FSRU en anglais) sur le site de la centrale de Zahrani (Liban-Sud). Ceci augmentera sa capacité, passant alors de « 650 millions de m3 actuellement à 1,4 milliard de m3 ».
Le Liban, qui s’enfonce dans une grave crise économique et financière depuis deux ans, n’arrive plus à importer assez de carburant pour fournir de l’électricité à la population, et a besoin de financements externes pour assurer quelques heures de courant public.
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