Le syndicat des importateurs de denrées alimentaires a appelé hier dans un communiqué les autorités à ne pas relever le taux du dollar applicable aux droits de douane sur leurs produits, toujours fixé à 1 507,5 livres, alors que le billet vert a franchi la barre des 23 000 livres libanaises sur le marché parallèle, mettant en garde contre une baisse du pouvoir d’achat des Libanais de près de 82 % si une telle décision devait être prise. Alors que le Liban traverse une grave crise socio-économique depuis deux ans, ayant précipité 78 % de la population sous le seuil de pauvreté, une telle démarche « menacerait la sécurité alimentaire », a ainsi insisté le syndicat.
Interpellant le Premier ministre Nagib Mikati, à qui le syndicat avait récemment fait part de ses revendications, le syndicat a souligné la nécessité que « des mesures soient prises sur la base d’une vision complète prenant en considération les exigences économiques, financières, sociales et vitales », dans un pays en plein effondrement. La question d’un relèvement du taux du dollar pour les droits de douane a été évoquée à plusieurs reprises ces dernières semaines sans qu’aucune décision formelle ne soit prise à ce sujet. En novembre dernier, le ministre de l’Économie et du Commerce Amine Salam avait assuré que le taux applicable pour les droits de douane ne serait pas relevé sans un « plan global » au préalable.
commentaires (1)
pour la ennieme fois je pose cette question cruciale a qui de droit , gouv, ministere de l'economie & affilies service de defense des droits du consommateur ET, ET AVANT TOUT les importateurs eux-memes : a quel taux du $/LL basent ils leur prix de revient s'agissant des droits de douanes: $=1507 LL ou, pour faire de bien plus gros benefices ils le calculent aux taux du marche libre ???? parions que c'est ce dernier calcul qu'ils adoptent a ce jour.
Gaby SIOUFI
09 h 44, le 07 décembre 2021