L’innovation alimentée par la science

Depuis la création de l’industrie du tabac dans les années 1880, les principes fondamentaux de son produit ont à peine changé ; l’innovation n’est pas nécessairement un mot associé à cette industrie. Étonnamment, cela a changé ces dernières années. Soutenue par la science, la technologie et l’innovation, l’industrie du tabac subit l’une des plus grandes transformations du siècle et cherche à remplacer le produit qui a fait son succès.

La science a une longue histoire d’amélioration de la santé publique pour réduire les risques potentiels associés à différentes activités. Les exemples sont innombrables, comme l’invention du réfrigérateur pour conserver les aliments ou l’incorporation d’airbags dans les véhicules pour éviter les décès dus aux accidents de voiture. Alors pourquoi ne pas étendre ce même principe de réduction des dommages et des risques à la réduction du risque de maladies liées au tabagisme, en complément de la prévention du tabagisme et de l’aide à l’arrêt du tabac ?

Le tabagisme est indiscutablement nocif pour la santé. Bien que cela soit largement connu, on ne sait pas toujours clairement pourquoi. Les experts en santé publique s’accordent à dire que c’est le processus de combustion lorsqu’une cigarette est allumée, qui génère de la fumée et libère les substances chimiques reconnues comme la principale cause des maladies liées au tabagisme. En revanche, la nicotine, bien qu’elle crée une dépendance et ne soit pas sans risque, n’est pas à l’origine de ces pathologies.

Si le principe de la réduction des risques est appliqué au tabagisme, cela signifie qu’il faut éliminer le processus de combustion, et donc s’attaquer à la cause première des maladies liées au tabagisme. La science et la technologie ont permis de mettre au point de nouveaux produits sans fumée qui réduisent ces substances chimiques nocives de 95 % en moyenne, par rapport à la fumée de cigarette. Ces produits sans fumée chauffent une unité de tabac ou un e-liquide contenant de la nicotine, qui libère à son tour un aérosol contenant de la nicotine et des arômes. Il n’y a pas de feu, pas de fumée et pas de cendres dans les produits sans fumée, et l’aérosol produit n’affecte pas la qualité de l’air, ce qui élimine le tabagisme passif.

Bien que la meilleure option soit d’arrêter de fumer ou, mieux encore, de ne jamais commencer à fumer, l’industrie a maintenant mis au point de meilleures options pour les fumeurs adultes qui, autrement, continueraient à fumer. Même si la vision de l’industrie est ambitieuse – remplacer les cigarettes par des alternatives moins nocives – elle demeure la bonne chose à faire.

La meilleure contribution que l’industrie du tabac puisse apporter à l’avenir est de s’attaquer aux dommages associés à son produit, et elle prend les bonnes mesures dans ce sens. S’appuyant sur la science et la technologie, avec un engagement fort en faveur de la transparence et d’un dialogue ouvert, ainsi qu’avec le soutien adéquat des responsables politiques, elle pense pouvoir accélérer cette transformation au profit de la santé publique.

*Cet article a été proposé par Philip Morris Management Services – Lebanon