Une délégation du syndicat des propriétaires de supermarchés s’est réunie hier avec le directeur général du ministère de l’Économie et du Commerce, Mohammad Abou Haïdar, afin d’examiner la question des paiements par carte bancaire.
Selon le communiqué publié à l’issue de la réunion, le syndicat a appelé le haut responsable à « suivre ce dossier avec la Banque du Liban » en vue de dégager des « solutions pratiques qui permettront aux citoyens de continuer à régler leurs achats par carte bancaire dans les supermarchés ». Cette catégorie de commerces est l’une des rares filières à accepter largement ce moyen de paiement, surtout depuis le début de la crise il y a plus de deux ans.
Contacté par L’Orient-Le Jour, le président du syndicat, Nabil Fahed, a expliqué que la filière ne souhaitait pas être pénalisée par les restrictions des banques sur les retraits de liquidités. Ces restrictions se sont accentuées l’été dernier pour répercuter un resserrement mis en place par la BDL des conditions auxquelles elles peuvent elles-mêmes s’approvisionner à partir de leurs dépôts à la banque centrale.
Concrètement, certaines sociétés se sont vu refuser le droit de retirer des billets de comptes pourtant alimentés en livres, lorsque ces mouvements créditeurs avaient été faits par virement ou par carte – la réutilisation des fonds via ces vecteurs restant alors possible. Le syndicat des propriétaires de supermarchés n’a pas précisé à quel point ses membres avaient été touchés par ce type de mesure, mais a assuré que la BDL avait abordé le sujet lors d’une réunion de son conseil central mercredi et qu’une solution était en vue pour la semaine prochaine. Les supermarchés continueront donc d’accepter les paiement par carte, jusqu’à nouvel ordre.
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