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Économie - Initiative

Le CES et « an-Nahar » réclament une trêve sociopolitique en décembre

Le CES et « an-Nahar » réclament une trêve sociopolitique en décembre

Le président du Conseil économique et social Charles Arbid et la directrice du quotidien « an-Nahar » Nayla Tuéni (au centre), entourés des professionnels réclamant « une pause » sociopolitique. Photo DR

Dans la perspective des fêtes de fin d’année et au vu du poids de la crise socio-économique qui frappe le Liban depuis deux ans, le Conseil économique et social (CES) présidé par Charles Arbid et le quotidien an-Nahar dirigé par Nayla Tuéni ont lancé la campagne « Give Lebanon a break », soit une trêve sociopolitique en décembre. Un mois placé sous le slogan « zéro clash », autant du côté des politiciens que de la population, ont-ils tous deux réclamé. Présents lors de cette conférence de presse, les professionnels des secteurs commerciaux et des services ont manifesté leur soutien à cette initiative, bien qu’à l’approche de la période électorale, il sera difficile de convaincre la classe politique de « rester calme », a souligné l’un des acteurs sectoriels présents. De fait, cette classe demeure à couteaux tirés sur de nombreux dossiers, tels l’enquête sur l’explosion du 4 août, le calendrier des prochaines élections ou encore les solutions à la crise diplomatique entre le Liban et l’Arabie saoudite, pour n’en citer que trois. En parallèle, le peuple patauge dans une mouise économique proche de l’indicible, alors que 78 % des Libanais sont passés sous le seuil de pauvreté et que le taux dollar/livre a dépassé la barre des 25 000 vendredi dernier, soit 16,5 fois sa parité officielle avec le billet vert. Néanmoins, le CES et an-Nahar espèrent que cette campagne fera mouche dans le but de passer des fêtes de fin d’année apaisées et en compagnie des expatriés libanais et des touristes qui viendront injecter des devises dont l’économie nationale a bien besoin.

Dans la perspective des fêtes de fin d’année et au vu du poids de la crise socio-économique qui frappe le Liban depuis deux ans, le Conseil économique et social (CES) présidé par Charles Arbid et le quotidien an-Nahar dirigé par Nayla Tuéni ont lancé la campagne « Give Lebanon a break », soit une trêve sociopolitique en décembre. Un mois placé sous le slogan...

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