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Économie

Hausse de 33,4 % des transactions immobilières à octobre 2021

Hausse de 33,4 % des transactions immobilières à octobre 2021

C’est l’augmentation des transactions immobilières enregistrées au cours des dix premiers mois de l’année. Celles-ci ont en effet atteint 83 733 jusqu’en octobre 2021, contre 62 773 lors de cette même période en 2020 et 40 863 lors de l’année précédente.

Cette hausse des transactions s’explique principalement par la levée progressive début mars des mesures de restriction imposées lors du bouclage national pour contrer la recrudescence de la pandémie de Covid-19, permettant la réouverture des institutions publiques et la reprise des enregistrements cadastraux.


Le montant total de ces opérations a, lui, connu une hausse moins importante, équivalant à 6,3 %, atteignant les 12 milliards de dollars (calculé au taux de change officiel de 1 507,5 livres libanaises pour un dollar) lors des dix premiers mois de 2021 en glissement annuel, contre 11,3 milliards et 5,2 milliards lors de cette même période en 2020 et 2019 respectivement. Selon les chiffres avancés dans le rapport Lebanon this Week de Byblos Bank, 27 % de cette enveloppe a été dépensée pour des transactions réalisées à Beyrouth. Suivent ensuite les cazas de Baabda (19 %), du Metn (16,2 %) et du Kesrouan (12,4 %).


Conséquence de la différence entre ces deux hausses, le montant moyen des transactions immobilières est en baisse de 20,3 % jusqu’en octobre 2021 en glissement annuel, à 143 511 dollars, contre 179 995 et 128 293 dollars lors de cette même période en 2020 et 2019 respectivement. Une situation qui s’explique principalement par le fait que de nombreux clients, incapables de retirer leur argent des banques à cause des restrictions qui leur sont imposées, ont préféré investir dans l’immobilier à partir de l’année dernière. Ces paiements avaient alors été réalisés, en grande partie, via des chèques bancaires, permettant aux clients de sortir leur argent des banques en dépensant leurs « dollars libanais », ou « lollars » (dépôts en dollars dans les banques soumis à des restrictions (retraits, virements à l’étranger), et dont la BDL autorise la conversion en livres libanaises à un taux de 3 900 livres/dollar). En contrepartie, ceux qui vendaient étaient dans la majorité des cas des propriétaires qui avaient des dettes à rembourser.

Un rebond pour le secteur foncier, qui avant la crise tournait au ralenti depuis la suspension progressive depuis 2017 par la Banque du Liban des mécanismes de subvention sur les intérêts des prêts au logement.

Mais avec l’enfoncement du Liban dans la crise économique et financière, les opportunités et les vendeurs acceptant des chèques se font plus rares. Ces derniers demandent désormais des payements en dollars frais ou par transfert depuis l’étranger.

C’est l’augmentation des transactions immobilières enregistrées au cours des dix premiers mois de l’année. Celles-ci ont en effet atteint 83 733 jusqu’en octobre 2021, contre 62 773 lors de cette même période en 2020 et 40 863 lors de l’année précédente. Cette hausse des transactions s’explique principalement par la levée progressive début mars des mesures de...

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