Rechercher
Rechercher

Politique - Colloque

Larcher pour une conférence sur la souveraineté du Liban

Un parterre de personnalités du monde médical, pharmaceutique, agricole et associatif, ainsi que des représentants d’États européens ont répondu à l’invitation du Sénat, sous le patronage de son président Gérard Larcher, à un colloque sur le thème « Soutenir le peuple libanais confronté à une crise sans précédent : l’action de l’ordre de Malte au Liban ».

Larcher pour une conférence sur la souveraineté du Liban

Gérard Larcher prononçant son allocution. Photo DR

C’est à l’occasion d’un colloque qui s’est tenu en début de semaine au palais du Luxembourg, siège du Sénat, en soutien au peuple libanais confronté à une crise sans précédent, que Gérard Larcher, président du Sénat français, a appelé à l’organisation d’une conférence interlibanaise sur la souveraineté du Liban.

Se demandant, en ce « 78e anniversaire de l’indépendance du Liban (…) et alors qu’une crise sans précédent frappe si durement les Libanais, quel sens revêt en cette fin d’année 2021 la souveraineté du Liban », le président Larcher a déclaré : « Nous avons une responsabilité particulière d’éveiller les consciences (…) et de sensibiliser nos amis présidents d’assemblée de l’Union européenne sur la situation de nos amis libanais. » « Voilà pourquoi, a-t-il poursuivi, une conférence interlibanaise sur la souveraineté du Liban, avec le soutien du groupe des Amis du Liban et les partenaires régionaux, me paraît s’imposer, non pour organiser une conférence financière de plus ou élaborer un programme technique de réformes, mais pour réaffirmer le socle commun et l’engagement qui doit unir tous les Libanais et tous nous rassembler : la souveraineté du Liban. »

Énonçant les grandes difficultés quotidiennes que subit la population libanaise, le numéro 2 de l’État français a souligné que « l’ordre de Malte, à ce titre, joue, une fois de plus, dans l’histoire du Liban, un rôle crucial. Il a su identifier, avec précision, les domaines d’action les plus sensibles pour apporter une aide efficace, produisant des effets immédiats ».

L’action humanitaire menée par l’ordre de Malte au Liban était en effet au cœur du débat, en présence d’un parterre de personnalités du monde médical, pharmaceutique, agricole et associatif, ainsi que de députés et ministres, venus notamment de Monaco et d’Allemagne spécialement pour l’occasion. Les principaux pôles de l’action de l’ordre de Malte Liban ont été évoqués par leurs responsables, qui ont développé les initiatives lancées sur l’ensemble du territoire libanais pour répondre à la crise sur les plans médical, social et agro-humanitaire.

Pour mémoire

"Le Sénat français restera toujours aux côtés du Liban", affirme Larcher à Berry

Les différents intervenants, notamment Christine Lavarde, sénatrice et présidente du groupe interparlementaire d’amitié France-Liban, et Albert Kfouri, président de l’association Malte Liban basée en France et modérateur du colloque, ont pour leur part tous affirmé leur attachement au pays du Cèdre et insisté sur la nécessité de soutenir son peuple en plein désarroi. Ils ont à cet effet relevé l’action exemplaire de terrain entreprise par l’ordre de Malte pour venir en aide à la population et soulager ses souffrances. Alexandre Laridan, directeur général de la société pharmaceutique Tulipe, a souligné le rôle fondamental de l’ordre de Malte dans la crise de médicaments qui sévit au Liban, entre pénurie et levée des subventions, estimant avoir trouvé « le partenaire idéal sur place, efficace, pertinent et accepté de tous dans un pays très communautaire ». M. Laridan a partagé son inquiétude face à l’ampleur de la crise, à la détresse des acteurs mêmes de l’aide humanitaire qu’il a pu rencontrer au Liban, et au désastre qui se profile, déplorant que la communauté internationale ne soit « pas à la hauteur de cette crise, car on n’en parle pas assez, d’où l’importance d’événements comme celui d’aujourd’hui, qui représente un véritable appel à l’aide ». Les partenaires de l’ordre de Malte Liban ont tour à tour témoigné de la crédibilité et de la confiance qu’ils lui accordent, à l’instar de Carsten Körber, député du Bundestag, qui a annoncé des projets futurs de partenariat avec l’Association libanaise des chevaliers de Malte en faveur du Liban.

Marwan Sehnaoui, président de l’ordre de Malte Liban, a clôturé le colloque par un véritable plaidoyer pour la sauvegarde de l’identité même du Liban, laboratoire du vivre-ensemble, et a appelé à soutenir le peuple libanais exsangue et à la dignité bafouée, pour lui permettre de reprendre espoir en l’avenir. Il a enfin remercié les partenaires présents pour leur coopération et l’aide qu’ils apportent au Liban aux côtés de l’ordre de Malte, afin que ce pays renaisse de ses cendres et demeure le pays-message qu’il a vocation à être, car « le Liban n’a pas le droit de mourir, mais le devoir de vivre ».

C’est à l’occasion d’un colloque qui s’est tenu en début de semaine au palais du Luxembourg, siège du Sénat, en soutien au peuple libanais confronté à une crise sans précédent, que Gérard Larcher, président du Sénat français, a appelé à l’organisation d’une conférence interlibanaise sur la souveraineté du Liban.Se demandant, en ce « 78e anniversaire de...

commentaires (2)

Soit. Mais du concret Monsieur Larcher, du concret. Nous avons besoin d’actions concrètes et immédiates pour sauver ce pays. Nous sommes gavés de discours amicaux et d’intentions hypothétiques. Le Liban se meurt et son peuple avec et personne pour le secourir avec des actions sur le terrain. Aoun vient de déclarer ouvertement son intention de bloquer le pays pour placer son gendron quitte à achever le pays. Que font les pays amis pour nous soulager à défaut de nous sauver? Discourir et nous annoncer la fin de nos problèmes alors que tout prête à croire que ça sera plutôt notre fin imminente et de la pire manière, alors que la solution est on ne peut plus simple, désarmer les milices illégales en s’appuyant sur tous les décrets et les accords qui l’exigent et ne plus céder à leurs exigences pour des intérêts purement stratégiques et financières de ces pays aidants qui prétendent vouloir nous sauver. Personne ne peut croire que toutes les grandes puissances peinent à nous débarrasser de quelques vendus armés qui les tiennent en haleine pour arriver à leur but final d’annexer le pays à son allié ennemi du notre pour en faire une plaque tournante de tout genre de trafics et une poudrière pour un changement drastique de la géopolitique de la région pour gagner la bataille en sacrifiant les libanais qui ne sont absolument pas concernés par ces conflits et qui se trouvent impuissants et pris otages d’un arsenal armé pour les anéantir.

Sissi zayyat

11 h 00, le 27 novembre 2021

Tous les commentaires

Commentaires (2)

  • Soit. Mais du concret Monsieur Larcher, du concret. Nous avons besoin d’actions concrètes et immédiates pour sauver ce pays. Nous sommes gavés de discours amicaux et d’intentions hypothétiques. Le Liban se meurt et son peuple avec et personne pour le secourir avec des actions sur le terrain. Aoun vient de déclarer ouvertement son intention de bloquer le pays pour placer son gendron quitte à achever le pays. Que font les pays amis pour nous soulager à défaut de nous sauver? Discourir et nous annoncer la fin de nos problèmes alors que tout prête à croire que ça sera plutôt notre fin imminente et de la pire manière, alors que la solution est on ne peut plus simple, désarmer les milices illégales en s’appuyant sur tous les décrets et les accords qui l’exigent et ne plus céder à leurs exigences pour des intérêts purement stratégiques et financières de ces pays aidants qui prétendent vouloir nous sauver. Personne ne peut croire que toutes les grandes puissances peinent à nous débarrasser de quelques vendus armés qui les tiennent en haleine pour arriver à leur but final d’annexer le pays à son allié ennemi du notre pour en faire une plaque tournante de tout genre de trafics et une poudrière pour un changement drastique de la géopolitique de la région pour gagner la bataille en sacrifiant les libanais qui ne sont absolument pas concernés par ces conflits et qui se trouvent impuissants et pris otages d’un arsenal armé pour les anéantir.

    Sissi zayyat

    11 h 00, le 27 novembre 2021

  • Le Liban a besoin d'une conférence internationale pour sa souveraineté, et non d'une conférence interlibanaise.

    Esber

    13 h 22, le 26 novembre 2021

Retour en haut