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Politique - Crise avec les pays du Golfe

Nasrallah joue l’apaisement avec l’Arabie mais sans faire de concessions

"Si vous voulez en finir avec la guerre au Yémen, cela ne se fera pas par la pression sur le Liban et le Hezbollah", prévient le chef du parti chiite, en s'adressant à Riyad.

Nasrallah joue l’apaisement avec l’Arabie mais sans faire de concessions

Le chef du Hezbollah Hassan Nasrallah, le 11 novembre 2021 lors de son discours télévisé retransmis en direct. Capture d'écran/al-Manar

Le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a joué l'apaisement jeudi avec l'Arabie saoudite, sans toutefois faire de concessions concrètes, alors qu'une grave crise diplomatique entre le Liban et les pays du Golfe a éclaté il y a deux semaines après des propos que le ministre libanais de l'Information, Georges Cordahi, avait tenu sur la guerre au Yémen, avant d'être nommé à son poste.

Dans un discours télévisé retransmis en direct à l'occasion de la "Journée des Martyrs" du parti, le leader chiite a affirmé qu'il ne cherchait pas à entrer en conflit avec l'Arabie saoudite, mais a fait savoir à Riyad que si ce dernier cherchait une solution à la guerre au Yémen où il se trouve embourbé depuis sept ans, cela ne se ferait pas à travers des pressions sur le Hezbollah et le Liban. Les propos de Hassan Nasrallah sont les premiers sur cette affaire depuis la diffusion de l'interview de Georges Cordahi le 29 octobre.

Sur le terrain, des cérémonies et commémorations ont été organisées jeudi dans plusieurs régions du pays, notamment dans le Sud, à l'occasion de la "Journée des Martyrs" du parti.

Une cérémonie en mémoire à des "martyrs" du Hezbollah organisées à Tyr, au Liban-Sud, le 11 novembre 2021. Photo fournie par notre correspondant Mountasser Abdallah

Une crise "provoquée"

Il y a deux semaines, plusieurs pays du Golfe, Arabie saoudite en tête, ont annoncé des mesures de rétorsion à l'égard du Liban, notamment le rappel de leurs ambassadeurs à Beyrouth, et l'expulsion de diplomates libanais, suite à des propos polémiques du ministre Georges Cordahi, dans lesquels il critiquait la guerre au Yémen et l'implication de Riyad dans ce conflit et exprimait son soutien aux rebelles houthis, soutenus par l'Iran. M. Cordahi avait tenu ces propos avant d'être nommé ministre. L'Arabie a parallèlement cessé toutes ses importations en provenance du pays du cèdre, tandis que le Koweït envisage de durcir l'octroi de visas aux Libanais.

Depuis, l'affaire prend l'allure d'un bras de fer au sujet du Hezbollah, poids lourd de la politique libanaise, qui est armé et financé par l'Iran chiite, grand rival régional de l'Arabie saoudite sunnite. Le chef de la diplomatie saoudienne, Fayçal ben Farhane, avait déclaré que "le problème allait bien au-delà des simples commentaires d'un ministre" et dénoncé "l'hégémonie du Hezbollah sur le Liban".

Le décryptage de Scarlett HADDAD

Visite de Zaki : Riyad attend un geste de Beyrouth

Lundi, le numéro deux de la Ligue arabe Houssam Zaki, en visite au Liban, avait réclamé la démission du ministre Cordahi afin d'amorcer un règlement de la crise. Le Premier ministre Nagib Mikati et certaines formations politiques libanaises étaient du même avis. Soutenu par le Hezbollah, le ministre refuse toutefois de démissionner.

"La crise avec le Liban a été provoquée par l’Arabie saoudite. Je ne veux pas faire monter la pression et augmenter les tensions. Nous sommes face à une bataille pour l’opinion publique. Et les opprimés ne peuvent se taire pour réclamer leurs droits. Vous connaissez les faits. Quelqu’un est allé chercher des propos du ministre Georges Cordahi qui n’a attaqué personne. A l’époque il n’était pas ministre. Des semaines et des mois plus tard, quelqu’un a repris ces propos ce qui a abouti à la crise actuelle qui a été provoquée", a relaté Hassan Nasrallah dans son discours. "Selon une première hypothèse, l’Arabie saoudite a été surprise par les propos de Georges Cordahi et cela a provoqué sa colère. Cette hypothèse est probable. Dans ce cas, nous pouvons estimer que la réaction saoudienne est très, très, très exagérée et injustifiée. Des propos plus sévères (concernant la guerre au Yémen) ont été tenus par d’autres, notamment par l’administration Biden, sans que cela ne provoque une réponse saoudienne. Pourquoi alors cette réaction aux propos de M. Cordahi ?", s'est interrogé le chef du Hezbollah.

S'adressant à l'Arabie saoudite, le dignitaire chiite a poursuivi : "Si vous avez un problème avec le ministre Cordahi, limitez cette question à vous deux, au lieu de prendre des mesures qui affectent tout le Liban et les Libanais. Je dis les choses calmement car nous avons besoin d’un dialogue. Si l’Arabie a un souci avec un parti au Liban, cela lui donne-t-il le droit de lancer une guerre diplomatique dans la région contre le Liban ? Selon mes informations, personne au sein de l’État n’a appelé à la démission du ministre Cordahi, et nous, en tant que parti, soutenons ce ministre et nous sommes contre sa démission". Selon Hassan Nasrallah, "les demandes saoudiennes au Liban ne s’arrêteront pas là". "L’intérêt national réside-t-il dans cette démission ?, s’est-il interrogé, dans une critique claire adressée au Premier ministre Nagib Mikati, qui demande implicitement à Georges Cordahi de se récuser pour faire primer l’intérêt national.

Le dialogue plutôt que la pression

Selon le chef du parti pro-iranien, "une autre hypothèse serait que l’Arabie cherche un prétexte pour provoquer une crise avec le Liban et que cela s’inscrit dans le cadre de la guerre contre le projet politique de la Résistance, et non pas contre le Hezbollah uniquement, en tant que parti politique".

"Si vous voulez sanctionnez le Hezbollah, faites-le. C’est déjà le cas depuis 2006, jour et nuit. Mais pourquoi punir le Liban et sa population ?", s'est encore insurgé Hassan Nasrallah, en s'adressant aux dirigeants saoudiens.

Lire aussi

Mikati appelle à faire primer l'intérêt national sur les intérêts personnels

"Je dis à l’Arabie : si vous voulez en finir avec la question du Yémen, cela ne se fait pas par la pression sur le Liban et le Hezbollah. La seule solution est un cessez-le-feu, la fin du blocus, et des pourparlers politiques. Rien d’autre ne pourra changer la donne au Yémen", a-t-il prévenu, alors que sa formation soutient les rebelles yéménites houthis depuis le début du conflit. "Concernant le Liban, j’appelle à la patience, au calme, et à préserver la souveraineté. Calmons les choses, nous ne voulons pas aller au conflit avec l’Arabie ou quiconque d’autre", a encore plaidé le chef du Hezbollah.

Les accrochages de Tayouné

Hassan Nasrallah a enfin abordé la question des accrochages meurtriers du 14 octobre à Tayouné, qui avaient fait planer le risque d'une nouvelle guerre civile au Liban.

"Pour ce qui est de Tayouné, nous nous sommes mis d’accord avec nos frères du mouvement Amal pour garder notre sang froid. L’enquête est aux mains de la justice militaire et nous suivrons l’affaire jusqu’au bout. Ce massacre a été commis avec préméditation par le parti des Forces libanaises. Tout ce qui a été dit sur un troc entre l'affaire de Tayouné et celle de l’enquête sur l’explosion au port est faux. Les deux dossiers sont aussi importants. Nous ne voulons pas faire subir une injustice aux familles des victimes de l’explosion au port. Nous réclamons justice dans les deux affaires", a assuré Hassan Nasrallah.

Formé le 10 septembre, le gouvernement de Nagib Mikati a arrêté de se réunir à peine plus d'un mois plus tard, le 12 octobre. Le dernier Conseil des ministres avait alors été marqué par de fortes tensions au sujet du sort du juge Tarek Bitar, en charge de l'instruction sur l'explosion du 4 août 2020 au port de Beyrouth qui avait tué plus de 200 personnes. Les ministres chiites réclament le départ de M. Bitar, qu'ils accusent de politiser l'enquête et de s'en prendre exclusivement à des responsables affiliés au tandem. Ces tensions se sont aggravées avec les affrontements du 14 octobre à Tayouné, entre des manifestants du Hezbollah et du mouvement Amal qui réclamaient la récusation du magistrat, et des habitants de quartiers chrétiens, vraisemblablement proches des Forces libanaises (FL). Ces violences ont fait sept morts, et depuis le Hezbollah accuse les FL et leur chef Samir Geagea de vouloir mener le pays vers la guerre civile. La veille de ces affrontements, Hassan Nasrallah avait déjà lancé une violente charge à l'encontre de Tarek Bitar. Le blocage politique, pour lequel aucune percée ne semble jusqu'à présent être trouvée, a été renforcé par la polarisation des forces politiques entourant la crise diplomatique avec les pays du Golfe. Il jette aussi un froid sur les relations entre le parti pro-iranien et son allié chrétien, le Courant patriotique libre (CPL, fondé par le chef de l’État Michel Aoun).

Le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a joué l'apaisement jeudi avec l'Arabie saoudite, sans toutefois faire de concessions concrètes, alors qu'une grave crise diplomatique entre le Liban et les pays du Golfe a éclaté il y a deux semaines après des propos que le ministre libanais de l'Information, Georges Cordahi, avait tenu sur la guerre au Yémen, avant d'être nommé à...

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Publiez mon commentaire s'il vous plait.....Merci.

Sabri

17 h 38, le 12 novembre 2021

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Commentaires (17)

  • Publiez mon commentaire s'il vous plait.....Merci.

    Sabri

    17 h 38, le 12 novembre 2021

  • On ne dialogue pas avec le diable. Nous sommes actuellement dans la période où des dictateurs qui se sentent invincibles à cause de la mollesse de tous les dirigeants des grandes puissances dominent le monde. Y a qu’à hausser le ton et exécuter les menaces au lieu de continuer à se ridiculiser face aux lâches qui se sentent puissants et intouchables parce que les politiciens d’aujourd’hui et partout dans le monde sont divisés sur le sort de certains dictateurs pour cause d’intérêts. En attendant ils perdent toute crédibilité alors que les dictatures se multiplient dans le monde et pour arriver à les recarder un jour, il faudrait utiliser de gros moyens qui coûteraient largement plus cher que les intérêts qu’ils sont en train de protéger en ne les affrontant pas aujourd’hui. Chine, Iran, Turquie, Biélorussie, Syrie, le HB et sans oublier la Russie qui compte étendre son pouvoir en prêtant main forte à tous les sanguinaires tyrans dans l’espoir de voir un jour son empire renaître de ses cendres. Que des chimères pour tous ces illuminés qui chacun cherche de son côté à dominer le monde pendant que les gens meurent, des pays disparaissent et des peuples se retrouvent à errer sur les frontières, dans les rues et les forêts en espérant trouver refuge pour sauver leurs familles, leurs enfants et leurs anciens loin de leurs bourreaux qui se prennent pour des dieux et n’en ont cure de leur souffrance.

    Sissi zayyat

    16 h 06, le 12 novembre 2021

  • Personne ne peut dialoguer avec ceux qui déclarent fièrement être affiliés à Wilayat Al Faqih et non pas au Liban. A moins d’être aussi des non nationalistes qui ne pensent qu’à leurs intérêts personnels jusqu’à ce qu’ils soient rattrapés par les sanctions internationales. Personne n’est à l’abri de ces sanctions: ministres, députés, ambassadeurs … actuels ou ex

    Lecteur excédé par la censure

    09 h 37, le 12 novembre 2021

  • Et de plus il se prétend être le parti le plus fort grâce au nombre de ses partisans (bagagistes, voituriers et portefaix compris) et à son armement démesuré pour libérer les cailloux de Chebaa. Alors qu’il se terre comme un lapin de peur de faire l’objet d’un assassinat politique, sujet que lui et sa milice maîtrisent parfaitement. Il accuse l’ennemi,israélien d’être à l’origine de tous les maux du Liban, de tous les assassinats politiques, de tous les attentats, de l’explosion du 4 août alors qu’il n’ose même pas tirer une balle en caoutchouc contre cet ennemi parce qu’il sait parfaitement que tout le Liban sera rayé de la carte dans ce cas. Il est bien entendu plus facile d’envoyer ses miliciens tabasser les manifestants de la révolte du 17 octobre et de leur tirer dessus. En attendant il reste bien au chaud à quarante mètres sous terre protège par ses barbouzes

    Lecteur excédé par la censure

    09 h 32, le 12 novembre 2021

  • "Martyrs" de vos ambitions personnelles mortifères, Monsieur Hassan Nasrallah ! Nous, croyants sincères, espérons vous voir un jour payer pour toutes ces vies sacrifiées pour des causes qui ne les concernent pas, car nous croyons en DIEU et en sa justice ! - Irène Saïd

    Irene Said

    08 h 58, le 12 novembre 2021

  • Comment vous pouvez croire ou avoir confiance en un homme qui n’a même pas le courage de se montrer en public et qui vit caché à 25 mètres sous terre depuis 2006. En langage simple, cela s’appelle de la lâcheté pour un chef de milice

    Lecteur excédé par la censure

    07 h 45, le 12 novembre 2021

  • Bien entendu l’affaire depasse les declarations d’un Cordahi, nouveau venu au club des nuls. Nasrallah plaint le peuple libanais martyrise’ par les mesures de l’Arabie saoudite ! Il n’y a pas plus hypocrite que ce monsieur , qui se vante a la television d’etre finance’ et teleguide’ par l’Iran des mollahs ! La situation catastrophique de notre pays est due a la mainmise de la milice sectaire armee illegale , appuyee par des politiciens minables et soumis quemandant un peu de pouvoir illusoire !

    Goraieb Nada

    07 h 35, le 12 novembre 2021

  • Merci à ces patriotes qui commentent et réagissent magistralement aux déclarations de nos crasseux. Vous me donnez espoir qu’un jour je pourrais rentrer vivre dans mon pays bien que le chemin soit trop long. Mais on y arrivera.

    Achkar Carlos

    22 h 06, le 11 novembre 2021

  • Comment ne pas être cinvaincu que la seule chose qui pourrait nous saiver encore du désastre est le dialigue serein et tranquille ? Il faudrait trouver des leaders qui répondent au Sayyed par la positive . Il n'y a rien d'autre à envisager .

    Chucri Abboud

    21 h 16, le 11 novembre 2021

  • C’est un très mauvais monologuiste, pas convaincu de ce qu’il dit lui-même, qui récite une leçon apprise par cœur et, qui ne convainc personne tellement elle est répétitive et ennuyeuse. Nasrallah a parlé pour ne rien dire, heureusement que son allocution est gratuite. Choisir le 11 novembre jour de fête de l’Armistice 1918, pour célébrer la mémoire des martyrs du Hezbollah est quand même osé, gonflé et prétentieux. Martyrs en quoi, pour quelle cause, et au nom de quoi ? le terme assassin et plus approprié et significatif en la circonstance ! le clown a oublié de mettre son nez rouge pour amuser la galerie, ce qui rend son sketch sans intérêt. En plus il se mélange les pédales, un coup il prétend qu’aucune personne de l’Etat ne s’est soulevé contre les imbécilités de Cordahi, et en même temps il confirme que le Premier ministre a demandé à ce dernier de se récuser. Le rédacteur du discours de Nasrallah l’a mis dans une mauvaise posture ridicule sans s’en rendre compte hahaha ! Nasrallah essaie d’arrondir les angles sans perdre la face, mais sa pièce n’a plus de face, il ne lui reste plus que le côté pile pour sauver ses fesses. Puisqu’il y est, qu’il nous explique ce que le Hezbollah et l’Iran font au Yémen Irak, Syrie, etc…? L’Iran et le Hezb s’occupent des autres alors leur peuple manque de tout. Moralité Affamer pour asservir ! Voilà le but des deux compères.

    Le Point du Jour.

    20 h 43, le 11 novembre 2021

  • Il y a à la lecture de ses déclarations une forme d’insulte à l’intelligence de ses condisciples et autres comparses au gouvernement quand il déclare que selon ses informations personne n’a réclamé la démission de « son » ministre cordahi pour juste après critiquer le premier ministre qui appelle cordahi à faire primer l ‘intérêt du pays, quant au président il n’ose pas s’aventurer sur ce terrain glissant, préférant attendre tranquillement la fin de son mandat afin de profiter des émissions de variétés du samedi soir sur al manar…

    C…

    20 h 24, le 11 novembre 2021

  • Avis de disparition: Nom: Abdallah Bou Habib Age: 79 ans Fonction (officielle): Ministre des Affaires Etrangeres libanais Apercu/entendu la derniere fois: message vocal, ayant fuite, et commentant les relations entre le Liban et les pays du Golfe.

    Khoueiry Marc

    19 h 43, le 11 novembre 2021

  • NORMALEMENT QUAND UN RESPONSABLE POLITIQUE OU RELIGIEUX OU UN CHEF D'UNE GRANDE ENTREPRISE OU, ET OU, PRONONCE UN DISCOURS, IL Y AURA TOUJOURS DES JOURNALISTES POUR L'INTERROGER ET LUI POSER DES QUESTIONS. MAIS LÀ ON EST DEVANT UNE VIDÉO, DEVANT QUELQU'UN QUI LIT UN DISCOURS QUI EST RIDIGÉ PAR ON NE SAIT QUI ET OÙ L'A ÉTÉ ENREGISTRÉ. ON DIT CELUI QUI PARLE TOUT SEUL, IL A TOUJOURS RAISON.

    Gebran Eid

    19 h 10, le 11 novembre 2021

  • TREVE DE MENSONGES ET D,EXCUSES VIDES. NOMMER MINISTRE HASSAN CORDAHI APRES LES CONNERIES PROFEREES C,EST LES AVOIR APPRECIEES ET L,AVOIR REMERCIE PAR LENFANT GATE DE ZGORTA ET H.N. D,OU LA CRISE ET A RAISON AVEC LES PAYS DU GOLFE. VOILA LES DEUX RESPONSABLES DE CE QU,ENDURENT LES LIBANAIS A CAUSE D,EUX.

    LA LIBRE EXPRESSION

    18 h 31, le 11 novembre 2021

  • L'intérêt national commence par cette démission.

    Esber

    18 h 28, le 11 novembre 2021

  • L,ADAGE DIT : L,ANE EN FRAPPANT LA TERRE DE SES SABOTS S,IMAGINE SONNER LA CLOCHE.

    LA LIBRE EXPRESSION

    18 h 09, le 11 novembre 2021

  • "le Hezbollah n'est "pas intéressé par une escalade des tensions" avec l'Arabie saoudite" annonce l'oracle... C'est logique car il n'y a plus lieu de plus d'escalade maintenant qu'on a atteint le sommet du tas de m...., que les relations sont coupés et que les séoudiens ne veulent même plus entendre de nous. Choukran nosrallah et que allah younsrak aala el dahaliz el sputerrainiyés... Bientôt le Liban entier te joindra dans ta tombe chérie ou peut être dans ton refuge iranien.

    Wlek Sanferlou

    17 h 13, le 11 novembre 2021

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