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Économie - Maison d’hôte

Beit el-Laffé, une oasis de calme au cœur de Beyrouth

Beit el-Laffé, une oasis de calme au cœur de Beyrouth

Beit el-Laffé veut offrir une expérience apaisante en plein cœur de la capitale. Photo DR

Malgré les multiples crises que traverse le Liban, certains projets du secteur touristique continuent d’attirer les visiteurs. C’est le cas de Beit el-Laffé, une maison d’hôte située dans le quartier Mar Mitr et qui compte trois suites réparties sur deux étages et un jardin entourant la maison.

Il faut compter entre 70 et 90 dollars pour la chambre double. Par ailleurs, Beit el-Laffé organise régulièrement des soirées privées ainsi que différents ateliers autour du yoga et de la relaxation. C’est l’objectif de Christine Abi Azar : « Nous voulons créer un cocon dans lequel les clients peuvent vivre une expérience apaisante en plein cœur de la capitale, loin des difficultés quotidiennes », explique celle qui a lancé le projet avec deux amies, Pascale et Chantale Laffe.

Les trois femmes, à la recherche d’un projet porteur de sens, ont quitté leurs emplois dans des secteurs très éloignés de l’hôtellerie, comme la mode et le journalisme, pour s’y consacrer totalement. Dans cette maison, dont Pascale Laffe a hérité, les trois amies, qui se connaissent depuis une quinzaine d’années, ont plein de souvenirs en commun. Elles ont investi dans ce projet quelques centaines de milliers de dollars en fonds propres incluant la répartition des parts de la maison et toute sa rénovation.

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Le hasard a fait que la maison d’hôte a ouvert en octobre 2019, au moment de la thaoura. « C’est comme si l’histoire du Liban de ces deux dernières années avait modelé celle de la maison. Beit el-Laffé aurait été très différente sans ce qui s’est passé. Au lieu de tuer le projet, ça l’a renforcé en amenant une énergie plus intense », ajoute Christine Abi Azar. Fortement touchée par la double explosion du 4 août, au cours de laquelle personne en son sein n’a été blessé, la maison d’hôte a dû fermer pendant plusieurs mois afin de procéder aux réparations nécessaires. Grâce à une levée de fonds, au soutien de différentes ONG et d’amis, les trois femmes ont réuni environ 20 000 dollars pour financer les travaux.

Les touristes européens sous le charme

À la différence de nombreux acteurs du secteur du tourisme, Beit el-Laffé a pu compter cet été sur l’afflux de touristes étrangers, notamment d’Europe. Une clientèle qui semble se tourner facilement vers l’authenticité et le charme des maisons d’hôte libanaises plutôt que vers les « resorts » ou les hôtels classiques. En effet, le taux d’occupation tourne autour de 80 % depuis. « La part des touristes européens représente, elle, environ 70 %. Beaucoup d’entre eux viennent pour la première fois parce qu’ils ont beaucoup entendu parler de Beyrouth récemment et veulent se faire leur propre idée. Le Liban est aussi devenu une destination bon marché pour eux. On a aussi de nombreux Libanais nés à l’étranger qui ne sont jamais venus à Beyrouth et qui veulent se rapprocher de leurs racines après tout ce qui s’est passé. Notre chance aussi, c’est que nous avons eu très peu de coupures d’électricité dans la maison malgré les pénuries », ajoute Christine Abi Azar.

Cet article, réalisé dans le cadre d’un partenariat avec Hodema Consulting Services, n’a aucune vocation promotionnelle. Ce rendez-vous hebdomadaire sera consacré au secteur de la restauration et de l’hôtellerie qui continue, malgré tout, de se battre.


Malgré les multiples crises que traverse le Liban, certains projets du secteur touristique continuent d’attirer les visiteurs. C’est le cas de Beit el-Laffé, une maison d’hôte située dans le quartier Mar Mitr et qui compte trois suites réparties sur deux étages et un jardin entourant la maison. Il faut compter entre 70 et 90 dollars pour la chambre double. Par ailleurs, Beit el-Laffé...

commentaires (1)

Nous souhaitons à ces trois amies plus de stabilité dans le pays Bonne continuation pour vos bons projets pour le Liban qui hélas s'enfonce dans le moyen âge et nous savons pourquoi

Martin Saint Leon Nicole

12 h 55, le 07 novembre 2021

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Commentaires (1)

  • Nous souhaitons à ces trois amies plus de stabilité dans le pays Bonne continuation pour vos bons projets pour le Liban qui hélas s'enfonce dans le moyen âge et nous savons pourquoi

    Martin Saint Leon Nicole

    12 h 55, le 07 novembre 2021

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