Faut-il se réjouir des mesures-sanctions prises par l’Arabie saoudite et d’autres monarchies arabes du Golfe à l’encontre du Liban, sachant que cette affaire jette une lumière crue sur à peu près tout ce qui ne va pas au sein de l’État libanais ? Certainement pas ! Nul n’est censé être content de voir son pays se faire frapper par l’étranger, même lorsqu’on estime que ses dirigeants ont tout fait pour en arriver là. Se féliciterait-on de l’aggravation de la maladie d’une personne aimée rien que parce que cela peut aider à faire avancer la recherche médicale ? Non, bien sûr. Pas plus qu’on ne devrait se contenter de se réfugier, dans ce genre de situation, derrière les formules faciles du type « je vous avais prévenus… ».
En revanche, il faudrait tout faire pour éviter que cette nouvelle crise, qui s’ajoute à toutes celles qui s’accumulent du fait de la mal-gouvernance de ce pauvre pays du Cèdre, ne produise comme toujours que des débats stériles, bien-pensants et moralisateurs sur le point de savoir qui a raison et qui a tort, qui est coupable et qui est innocent, pendant que l’essentiel est ailleurs.
Commençons par le commencement : Georges Cordahi, ministre de l’Information du gouvernement Mikati et détonateur apparent de la crise, pèse peu dans cette affaire. Il pèse peu tout court... En conséquence, il faut mettre au rancart toute la logorrhée en cours sur le point de savoir s’il mérite ce qu’il lui arrive, si le fait d’avoir parlé avant ou après sa nomination change quelque chose à la situation, s’il est juste ou pas de réclamer sa démission ou encore si, comme certains le prétendent, la dignité de ce monsieur, et plus encore du Liban tout entier, est en jeu ou pas. Ceux qui s’enferment dans ce débat-là montrent soit qu’ils n’ont toujours rien compris au mal dont souffre l’État libanais, soit qu’ils cherchent à en dissimuler ou en ignorer les vraies causes.
Un quidam connu de tous pour être un sympathisant de Bachar el-Assad éructe quelque chose contre le comportement de l’Arabie saoudite dans la guerre du Yémen et avoue sa préférence intellectuelle, affective ou simplement politique pour les houthis, soutenus par l’Iran. Jusque-là, tout va bien, cet individu est parfaitement dans son droit, et il n’y a pas de quoi fouetter un chat. Deux mois plus tard, ce monsieur est nommé ministre au sein d’un gouvernement dont la déclaration ministérielle comporte un passage sur la volonté de l’État libanais d’avoir « les meilleures relations » possibles avec les pays arabes, et en particulier avec les États du Conseil de coopération du Golfe… Cherchez l’erreur !
Sauf que l’erreur, ou plutôt la maldonne, n’est pas qu’à ce niveau-là. Il y a, au sein de ce gouvernement, des gens bien plus importants que M. Cordahi qui se fichent totalement d’avoir les « meilleures relations » avec les monarchies du Golfe. Au point où ils sont, ils se réjouiraient même d’avoir les pires relations avec elles, si cela devait servir les intérêts de leur propre parrain, la République islamique d’Iran. Et il semble bien qu’en ce moment précis, cela soit le cas. D’où le fait que notre quidam de seconde zone, soutenu à bout de bras par le Hezbollah depuis que l’affaire a éclaté, fait jusqu’ici la grosse tête, se prend tragiquement au sérieux et refuse de rendre son tablier.
C’est donc dans la fabrication du gouvernement, comme d’ailleurs de tous les gouvernements successifs depuis 2008, et bien d’autres auparavant, que se trouve la grosse maldonne. À ce stade, comment ne pas se remémorer le grand patriarche Nasrallah Sfeir qui comparait souvent l’État libanais à un chariot fou tiré par des chevaux à la fois à droite et à gauche ?
Quelle diplomatie peut-on mettre en place avec une telle schizophrénie, sachant que le Liban s’enfonce encore davantage dans un terrible isolement dont les principaux coupables sont à l’évidence le Hezbollah et le camp aouniste ? Un isolement que ces derniers, dans leur traditionnelle approche populiste, s’évertuent à nommer « blocus ».
Ce sont les habituelles contradictions libanaises, il faut apprendre à vivre avec, répliquera-t-on. Apprendre cela aux Libanais est déjà très difficile, pour ne pas dire impossible. Vous voulez aussi que nos donateurs étrangers l’apprennent ?
A LA DIASPORA LIBANAIAE : CHERS PATRIOTES, VRAIS PATRIOTES QUI AIMEZ LA TERRE NATALE ET LA TERRE D,ORIGINE BEAUCOUP PLUS QUE LES RESIDENTS INDIFFERENTS, AFFILIES AUX PANURGES CRIMINELS OU IMPUISSANTS A SE MOUVOIR DANS LA SITUATION QUI PREVAUT. CHERS LIBANAIS DE LA DIASPORA CREEZ UN CHARLES DE GAULLES ET LEVEZ UNE ARMEE DE LA DIASPORA LIBANAISE, FINANCEE PAR LE TAS DE LIBANAIS DE LA DIASPORA BILLIONNAIRES, LEVER UNE ARMEE DE LIBERATION ET VENEZ LIBERER VOTRE PATRIE, LA TERRE DE VOS AIEUX, DES MERCENAIRES IRANIENS QUI TIENNENT TOUT LES RESIDENTS EN OTAGE ET VEULENT Y IMPOSER L,OBSCURANTISME D,UNE WELEYET EL HAKIH SUR VOS FAMILLES RESTEES APPAUVRIES ET AFFAMEES SUR LA TERRE DE LEURS AIEUX. CET APPEL EST ADRESSE A TOUS LES LIBANAIS DE LA DIASPORA SANS EXCEPTION CAR DANS LA DIASPORA IL N,Y A QU,UNE FAMILLE ET UNE COMMUNAUTE ET C,EST LA LIBANAISE. VENEZ AU SECOURS DE VOTRE PATRIE ET LA TERRE DE VOS AIEUX. RIEN DE PLUS MAGNIFIQUE ET DE PLUS MAGNANIME QUE DE COMBATTRE POUR LIBERER SA PATRIE. OSONS ESPERER. L,IDEE EST LA. ELLE DOIT FAIRE SON CHEMIN. CHARLES DE GAULLES A LIBERE LA FRANCE DU DEHORS PUIS SUR LE TERRAIN. LA DIASPORA LIBANAISE A PLUSIEURS CHARLES DE GAULLES. ALLEZ, EN AVANT.
14 h 54, le 02 novembre 2021