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Économie - Crise

Protection sociale, infrastructures, transports : Mikati enchaîne les réunions

Des réunions se sont succédé hier au Grand Sérail, présidées par le Premier ministre Nagib Mikati, pour faire le point sur les différents dossiers en cours pour tenter de répondre aux conséquences de la grave crise socio-économique et financière que traverse le Liban depuis deux ans. Peu d’informations ont toutefois filtré sur le contenu de ces réunions.

Selon l’Agence nationale d’information (ANI, officielle), le directeur régional pour le Moyen-Orient de la Banque mondiale (BM), Saroj Kumar Jha, y était présent pour aborder le « Projet de protection sociale en réponse à une crise d’urgence et au Covid-19 » (ESSN), en suspens depuis des mois en raison de tergiversations de la part des autorités. Une discussion à laquelle ont également pris part le ministre des Finances, Youssef Khalil, et le gouverneur de la Banque du Liban (BDL), Riad Salamé.

Avec le ministre de l’Éducation, Abbas Halabi, le représentant de la BM a également discuté d’une aide au système éducatif, tandis que le ministre des Travaux publics et des Transports, Ali Hamiyé, a présenté le projet d’aide au secteur des transports. Hier, la grève annoncée mardi par le président du syndicat des transporteurs routiers, Bassam Tleiss, et le président de la Confédération générale des travailleurs libanais (CGTL), Béchara Asmar, avait été reportée au 1er décembre suite à une réunion avec les autorités. À son issue, le ministre des Finances avait obtenu des syndicalistes un délai supplémentaire « pour étudier la possibilité de mettre en place un plan de soutien aux transporteurs publics qui pourrait être financé par la Banque mondiale ».

Enfin, le ministre de l’Énergie et de l’Eau, Walid Fayad, a abordé les derniers développements au sujet de la coopération avec l’Irak, l’Égypte, la Jordanie et la Syrie pour l’importation de pétrole, de gaz et d’électricité. Un dossier également financé en partie par la BM (voir par ailleurs).

Depuis la formation du nouveau gouvernement le 10 septembre dernier, les responsables politiques s’activent à relancer des dossiers suspendus par l’exécutif démissionnaire précédent, notamment pour mettre en place des réformes attendues par la communauté internationale, dont le Fonds monétaire international (FMI), pour apporter une assistance financière au Liban. De nombreux obstacles ont toutefois perturbé le bon fonctionnement de ce nouvel exécutif, tels les affrontements miliciens il y a deux semaines dans le quartier de Tayouné à Beyrouth et le contentieux politique entourant l’affaire judiciaire de la double explosion du 4 août, le tout sur fond de relents communautaires au plus haut niveau.


Des réunions se sont succédé hier au Grand Sérail, présidées par le Premier ministre Nagib Mikati, pour faire le point sur les différents dossiers en cours pour tenter de répondre aux conséquences de la grave crise socio-économique et financière que traverse le Liban depuis deux ans. Peu d’informations ont toutefois filtré sur le contenu de ces réunions. Selon l’Agence nationale...

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