Rechercher
Rechercher

Dernières Infos - Enquête du port de Beyrouth

L’UE met en garde contre les ingérences dans l’instruction

L’UE met en garde contre les ingérences dans l’instruction

Le porte-parole de l’Union européenne, Peter Stano. Photo Twitter

Au lendemain de l’attaque en règle du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, contre le juge d’instruction Tarek Bitar, qu’il a accusé de politiser l’enquête, le porte-parole de l’Union européenne, Peter Stano, a posté mardi sur son compte Twitter une vidéo dans laquelle il met en garde contre toute immixtion dans les investigations censées faire la lumière sur l’explosion meurtrière du 4 août 2020 au port de Beyrouth.

« L’enquête sur l’explosion doit être achevée dans les meilleurs délais. Il faut qu’elle soit impartiale, crédible, transparente et indépendante. Elle doit aussi pouvoir se dérouler sans aucune ingérence dans la procédure judiciaire », a affirmé M. Stano, qui, dans la transcription écrite de ses propos, a mis le mot « aucune » en majuscules. « Les responsables de cette tragédie doivent répondre de leurs actes », a-t-il encore dit, en soulignant qu’ « il appartient aux autorités libanaises de s’assurer par tous les moyens et financiers nécessaires, que l'enquête se poursuive afin que toute la lumière soit faite sur ce qui s'est passé en août de l'année dernière (au port) et que des réponses crédibles soient apportées aux questions pressantes du peuple libanais sur les raisons pour lesquelles l’explosion s’était produite et comment ».


Plus tôt dans la journée,  le juge Tarek Bitar avait de nouveau été dessaisi de l'enquête sur les explosions qui avaient fait plus de 200 morts et dévasté des quartiers entiers de la capitale après avoir été informé de la nouvelle plainte déposée contre lui par les députés et anciens ministres Ali Hassan Khalil et Ghazi Zeaïter, tous deux mis en cause dans le cadre de cette affaire. Les responsables de tous bords refusent d'être interrogés par le juge, même si les autorités ont imputé le drame au stockage sans mesures de précaution d'énormes quantités de nitrate d'ammonium.

Lundi soir, le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a lancé sa plus violente attaque jusque-là contre le juge Tarek Bitar, l'accusant « de faire du ciblage politique » et allant même jusqu’à le soupçonner « de ne pas vouloir révéler la vérité ».

Au lendemain de l’attaque en règle du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, contre le juge d’instruction Tarek Bitar, qu’il a accusé de politiser l’enquête, le porte-parole de l’Union européenne, Peter Stano, a posté mardi sur son compte Twitter une vidéo dans laquelle il met en garde contre toute immixtion dans les investigations censées faire la lumière sur l’explosion...