Selon les résultats d’une étude réalisée par le cabinet d’études, de recherches et de statistiques al-Douwaliya lil Maaloumat, les balles perdues font en moyenne 7 morts et 15 blessés par an au Liban.
Le cabinet s’est fondé dans ses recherches sur des rapports des Forces de sécurité intérieure et des médias durant la période s’étendant entre 2010 et 2021. Ce travail lui a permis de compter 81 morts et 169 blessés au cours de ces onze années.
Dimanche dernier, la jeune Tatiana Wakim a perdu la vie après avoir été touchée au cœur par une balle tirée au cours d’une altercation dans un restaurant sur la route de Harissa, dans le Kesrouan. Elle était âgée de 24 ans.
Le cabinet d’études rappelle qu’en 2016, le Parlement avait adopté une loi incriminant ces tirs dont les auteurs sont passibles d’une peine allant de 6 mois à 3 ans de prison, voire 15 ans en cas de décès accidentel. Cette loi ne semble cependant avoir aucun effet rédhibitoire.
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