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Économie - Carburant

La crise de l’essence va s’aggraver cette semaine, avertit Brax

La crise de l’essence va s’aggraver cette semaine, avertit Brax

Le Liban pourrait être paralysé en raison de la pénurie d’essence, selon le porte-parole du syndicat des propriétaires de stations-service au Liban, Georges Brax. Photo Marc Fayad

Le porte-parole du syndicat des propriétaires de stations-service au Liban, Georges Brax, a averti dans la presse que la pénurie d’essence allait encore s’aggraver d’ici à la moitié de cette semaine, les navires-citernes se trouvant au large ne pouvant décharger leur cargaison, faute d’ouverture de crédits par la Banque du Liban (BDL).

Alors que le Liban, en crise économique depuis deux ans, vit depuis des mois au rythme des pénuries de carburant et des longues files d’attente aux abords des stations-service encore ouvertes – la majorité ont fermé leurs portes durant le week-end écoulé – les réserves d’essence disponibles de 55 millions de litres à vendredi ne suffiront, « dans le meilleur des cas, que jusqu’au milieu de la semaine », selon Georges Brax. Il a donc averti que « si les cargaisons des navires ne sont pas déchargées, le pays sera paralysé en raison de l’épuisement des réserves d’essence », le Liban n’ayant pas un réseau de transport en commun assez développé.

Pour mémoire

Dernière ligne droite avant la levée des subventions sur les carburants

La BDL n’ouvre plus de lignes de crédits pour payer les importations d’essence car les autorités se dirigent, selon les propos de Georges Brax mardi dernier, « d’ici à quelques jours » vers une levée des subventions sur le carburant, près de deux ans après leur mise en place en octobre 2019 pour atténuer les effets de la crise sur les ménages. Toujours selon lui, les tractations entre la Banque centrale et le ministère de l’Énergie portent sur deux possibilités : soit les subventions seront supprimées mais l’approbation des importations de carburants restera aux mains de la BDL qui débloquera des crédits en devises au taux du marché parallèle (qui s’élevait hier autour de 16 500 livres pour un dollar) ; soit les importations seront complètement libres et les décisions concernant les quantités achetées à l’étranger seront prises directement par les sociétés concernées. Cependant, ces deux méthodes risquent grandement de déprécier la livre, qui a déjà perdu plus de 92 % de sa valeur depuis la fin de l’été 2019, enfonçant encore plus le pays et ses habitants dans la crise et la pauvreté.

Le porte-parole du syndicat des propriétaires de stations-service au Liban, Georges Brax, a averti dans la presse que la pénurie d’essence allait encore s’aggraver d’ici à la moitié de cette semaine, les navires-citernes se trouvant au large ne pouvant décharger leur cargaison, faute d’ouverture de crédits par la Banque du Liban (BDL).
Alors que le Liban, en crise économique...

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