Un président se doit de préserver l’honneur de son poste

Qu’est-ce qu’un président de la République ? Le savez-vous ?

Un président de la République est proche de son peuple.

Il garantit la sécurité.

Il garantit la stabilité.

Il garantit l’instruction.

Il garantit la santé.

Il garantit l’évolution.

Il contribue au bien-être du peuple.

Pour que rien ne manque d’essentiel au commun des mortels, du moins ce qui s’appelle médicament, eau, électricité, essence, mazout, communication, école et université !

Est-ce trop exiger, Monsieur le Président de la République ?

On ne vous a pas demandé un PhD! Mais tout de même, grouillez-vous pour que le minimum nécessaire soit assuré à nos enfants qui ne vous demandent rien d’autre !

Mais si vous n’êtes pas capable de leur offrir ce minimum, alors pourquoi nous avoir imposé votre présence ?

Vous disiez un président fort !

Mais fort de quoi ?

Fort de ses tentacules de pieuvres qui l’entourent ?

C’est celle-là, votre force, Monsieur le Président !

Un président de la République se suffit d’une sagesse de l’esprit pour le guider dans son action...

De sa diplomatie pour gérer les affaires de l’État.

De son jugement pour peser les situations.

De son intelligence pour intervenir entre les divers protagonistes.

De ses négociations pour la protection de son pays.

De sa trempe pour intervenir contre la corruption.

De sa pression pour servir la justice.

De son audace pour se débarrasser des griffes et des filets des requins assoiffés de pouvoir qui l’entourent.

De sa pondération pour se faire entourer de bons conseillers.

Un président de la République se doit d’être à la hauteur de la fonction qu’il assume !

Un président de la République se doit de préserver l’honneur de son poste, de son pays et de son peuple.

Mais vous, Monsieur le Président, qu’avez-vous fait de ce titre ?

Je n’ai pas besoin de vous le rappeler, vous n’avez qu’à sortir un peu de votre tour d’argent et de vous éloigner de votre muraille pour le savoir, plutôt que de faire la politique de l’autruche, les yeux couverts pour ne pas voir les enfants pleurer le soir le ventre creux, ni les malades atterrés sans médicaments nécessaires à leur survie, ni les parents impuissants à subvenir aux besoins de leur famille et ceux ne sachant pas comment inscrire leurs enfants à l’étranger !

Vous nous avez prédit, il est vrai, l’enfer, mais vous nous avez jetés dans l’inconnu d’un lendemain aujourd’hui sans issue !

Est-ce là vos promesses ?

De plus, n’entendez-vous pas ces voix de là-haut qui vous chuchotent à l’oreille le soir avant de vous coucher ?

Pourquoi nous avoir tués, Monsieur le Président ? Vous étiez général ! vous connaissiez l’effet du nitrate d’ammonium et son pouvoir ! Vous ne pouvez le nier !

Alors, vous savez ce qui vous reste à faire.

Soit vous balancer une balle dans la tête.

Soit vous précipiter pour la formation du meilleur gouvernement.

Et dans les deux cas, nous serons enfin soulagés et vous finirez au moins en beauté, mais sachez que vous avez profané la présidence de la République et que vous êtes inapte à gouverner !

Je ne peux même pas vous présenter des excuses, Monsieur le Président de la République, car nous attendons, tous, les vôtres, Monsieur le Président !

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